Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les lecteurs privés de journaux à Bertoua

La société distributrice ne ravitaille plus les kiosques à journaux depuis trois semaines.

Les kiosques à journaux sont au régime sec à Bertoua. Les tenanciers de kiosques ont fermé boutique. Les vendeurs à la criée sont du coup renvoyés au chômage. Mais, ce sont les fidèles lecteurs qui en paient le plus lourd tribut. Surtout que voilà bientôt trois semaines que ça dure. Depuis la mi-février, en effet, ils ne voient pas les couleurs de leurs tabloïds. Et ne savent plus comment meubler leur temps, ni quoi lire. C’est par exemple le cas de Jean Frédérique Epanga, fidèle acheteur de journaux, dont la situation a modifié ses habitudes. « Je ressens comme un vide, un manque en moi depuis que je ne lis plus la presse. Il y a ce quelque qui me manque et je suis triste », désole-t-il.

Selon des gérants de kiosques, la société distributrice Messapresse a suspendu la livraison des journaux du fait de non paiement de factures par certains d’entre eux. Mais, à Lipajour (Librairie papeterie à journaux), l’un des plus grands distributeurs des journaux dans la région de l’Est, les responsables ne s’expliquent pas ce qui leur arrive. Ici, on évoque une autre raison. « On a payé nos factures. C’est peut-être un problème interne dans la maison Messapresse. Nous même étions surpris de la suspension de livraison », tente d’expliquer Armel Duplex, directeur général de Lipajour. Notre source ajoute que c’est le comportement irresponsable d’un sous-traitant malveillant qui serait à l’origine de ce non ravitaillement. Des agents de la société distributrice sont venus à Bertoua s’enquérir de la situation, la semaine dernière. Ils ont procédé à l’inventaire des invendus, puis ont promis que la situation sera réglée d’ici à fin février, ajoute-t-il. Cependant, ceux des lecteurs et kiosquiers abonnés à Cameroon tribune, servis au niveau de l’Agence Sopecam Est, ne connaissent pas cette situation. Ils sont régulièrement servis. Le responsable de Preco kiosque se félicite d’ailleurs de cette collaboration. « Je reçois Cameroon Tribune régulièrement et à temps, et j’en vends très-bien », témoigne Simo Marcel Djipnang, DG de Preco. Bon à savoir, dans la région de l’Est, les tenanciers situent à environ 85%, le taux de vente de journaux. La suspension de cette denrée constitue un manque à gagner sur le plan économique et intellectuel. C’est pourquoi les parties prenantes formulent le vœu d’un retour rapide à la normale.

 


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière