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Dossier de la Rédaction

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La communication de paix inculquée aux journalistes

Plusieurs dizaines d’hommes de médias ont pris part à un programme initié par le Club média Ouest sur les méthodes à appliquer en zone de conflits inter-ethniques.  


 C’est par une descente sur le terrain sur la rive gauche du département du Noun (entre Bafoussam et Foumbot, région de l’Ouest) que le Club média ouest a bouclé vendredi dernier un programme de renforcement des capacités des hommes et femmes de médias sur les enjeux de la communication pour la paix.au Cameroun  Une douzaine de journalistes de divers médias venus des quatre coins du pays ont pris part à cette escapade. Objectif: toucher du doigt les tensions qui existent entre communautés bamoun et bamileké dans cette contrée. Mais il aura surtout été question de mettre en pratique les données théoriques acquises au cours des différents ateliers organisés dans le cadre de cette formation. Laquelle formation a débuté à Yaoundé par un séminaire organisé en mars 2012. Un autre séminaire a été organisé à Garoua, toujours à l’intention de professionnels de médias, et portant aussi sur la problématique de la communication pour la paix. 

La visite d’échange de la semaine dernière sur les rives du Noun, s’inscrivait donc dans la phase pratique de cette formation financée par l’Ong chrétienne World Association for Christian Communication basée à Torronto au Canada. Elle est intervenue après un premier voyage des journalistes dans les localités d'Awing et Baligham (arrondissement de Santa, région du Nord-Ouest), foyer de tension entre communauté ethniques.

Vendredi dernier, les journalistes ont pu apprécier, à travers les récits d’habitants, l’ampleur des frictions, l’urgence pour les autorités à agir et surtout réaliser l’importance des mots employés dans un tel contexte, même par voie de presse. La zone de la rive gauche du Noun est en effet essentiellement occupée par des ressortissants de sept villages bamiléké ( Bandjoun, Bafoussam, entre autres), installés sur ces terres par le Sultan roi des bamoun au début des années 1920, selon Michel Ferdinand, président de l’association Club média Ouest. A l’en croire, les tensions ont débuté lorsque ces populations ont commencé à vendre des parcelles de terre. Et depuis, quelques brigands essaient de menacer les femmes dans les plantations, « ce qui plonge la zone dans une sorte d’insécurité », renchérit-il.

Un guide sur la communication pour la paix en cours d’élaboration sera bientôt mis à la disposition des journalistes camerounais pour une réduction des fléaux qui minent la profession tels l’instrumentalisation, la partialité ou l’exacerbation des tensions entre autres.  

 

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