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Dossier de la Rédaction

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Premières pluies, déjà des soucis à Yaoundé

 Les précipitations commencent à poser des problèmes aux habitants de la capitale.


Une femme emportée par les eaux de pluie au lieu dit « Superette », non loin de Mendong à Yaoundé. L’histoire paraît rocambolesque mais elle est pourtant vraie. Selon le 2e adjoint au commissaire de police de Mendong, le corps de cette femme originaire de Bamenda d’après certains riverains du quartier, est introuvable depuis que des témoins l’ont vu tomber dans une rigole et être entraînée par le torrent. L’incident est survenu dans la soirée de lundi, alors qu’une forte pluie s’est abattue sur cette partie de la ville. « Elle s’abritait avec deux jeunes garçons. Le premier s’est enfui quand le vent devenait trop violent comme il nous l’a raconté, et l’autre a fait pareil quelques minutes plus tard. Ils l’ont laissée seule, jusqu’à ce que le pire se produise », poursuit l’officier de police. 

Ce drame est certes extrême, mais il témoigne bien de l’ampleur des pluies qui se sont abattues en début de semaine sur la ville de Yaoundé. Mardi 26 février, des coups de marteau raisonnent dans un coin du quartier Essos. La famille Tchinda a perdu son toit, emporté par la tornade de la pluie de lundi. C’est la mine serrée que le chef de famille et quelques voisins rafistolent la toiture. « Nous sommes contrariés mais à qui allons-nous nous en prendre ? Personne ne peut combattre la nature », déclare-t-il, résigné. La capitulation se lit aussi sur le visage de Robert Bekolo, habitant du quartier Ayene. Dans sa cour, une petite inondation causée par un caniveau obstrué a provoqué ce qu’il appelle « un tsunami ». « C’est pareil à chaque fois qu’il pleut. Il y a des gens qui souffrent d’inondations plus graves, mais chacun se plaint à son niveau. Ce sont les premières pluies, mais elles m’embêtent vraiment », rechigne-t-il, pelle à la main.

Dans les coins les plus poussiéreux de la capitale, la pluie est accueillie avec le sourire, même si la poudreuse a tôt fait de se transformer en une matière plus collante et plus glissante. C’est le cas de la zone dans laquelle Antoinette N. réside depuis plusieurs années, à Efoulan. Le système « D » ici en temps de pluie, ce sont deux paires de chaussures dans le sac à main. Aux côtés des voitures qui se débattent pour gravir une pente boueuse, la jeune fille et d’autres demoiselles se livrent à un exercice devenu habituel, semble-t-il, pendant les pluies : changer de chaussures. On s’adapte pour contrer les effets néfastes de la pluie.  

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