Les joueurs et le staff technique sans salaire depuis le début du championnat.
Mercredi 27 février 2013 au quartier Ekounou à Yaoundé, il est environ 10h. Tous les joueurs de Renaissance FC de Ngoumoue sont présents à la séance d’entraînement. « Malgré le fait que le salaire ne passe pas depuis le début de la saison, nous n’avons pas encore enregistré des mouvements d’humeur de la part des joueurs », se réjouit Guy Bertin Djiepnang, entraîneur principal du club. Si les joueurs restent sereins, c’est parce que le coach a su trouver des mots justes. « Je leur ai dit qu’ils devaient d’abord penser au métier qu’ils ont choisi, c’est-à-dire le football et faire confiance au staff administratif de Renaissance qui finira bien par débloquer la situation », explique Guy Bertin Djiepnang. Le non-paiement des salaires expliquerait-il les résultats mitigés de début de saison ? Après trois journées, Renaissance FC de Ngoumou ne totalise que deux points sur les neuf possibles. Il est classé 11e.
D’après le milieu de terrain Ludovic Ndzié, les problèmes financiers ne sont pas encore à l’ordre du jour. « Pour le moment, nous nous concentrons sur la cohésion du jeu. Nous faisons confiance à l’administration du club », soutient-il. Nos tentatives pour joindre hier Michel Abena, le président de Renaissance Fc de Ngoumou ont été vaines. « Cette situation nous affecte effectivement, mais pour le moment, on se contente d’autres revenus pour survivre », conclut Zacharie Nyebel, le gardien de but.
