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Dossier de la Rédaction

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Affaire CAA:Nguini Effa plaide non-coupable

 L’audience du mercredii 27 février 2013 a été suspendue et sera reprise le 13 mars prochain.

« Je suis bien là ! » C’est d’une voix perçante et ferme que Jean-Baptiste Nguini Effa a répondu hier, à l’appel de son nom au Tribunal criminel spécial (TCS). C’est dans le cadre de l’affaire ministère public, Etat du Cameroun et Caisse autonome d’amortissement (CAA) contre lui et Philippe Raymond Menguini (en fuite), accusés de détournements de deniers publics. Sur le banc des accusés également, Guy Alexis Tatieze Mezakeu, Ziem Amang et Brigitte Mekongo Atangana, accusés de complicité qui comparaissent toutefois libres. Le 13 février dernier, la première audience avait été renvoyée pour dernier interrogatoire de Brigitte Mekongo Atangana et extraction de Jean-Baptiste Nguini Effa de la prison centrale de Kondengui. L’ex-DG de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) s’est présenté devant le tribunal. Serviette en cuir en main, il est interpellé par son ancienne collaboratrice, Brigitte Mekongo Atangana, d’une voix fine et balbutiante : « Bonjour DG ! ». Un échange, puis il gagnera son siège soigneusement nettoyé à l’aide d’un mouchoir jetable.


Selon l’ordonnance de renvoi, l’accusé Philippe Menguini, cadre à la CAA  et son collègue Ziem Amang auraient frauduleusement transformé des créances de la SCDP logées à la CAA, en 338 titres de trésor appelés obligations du trésor à coupon zéro pour une valeur totale de 215 millions Fcfa. Soit 238 titres de trésor en 2007 et 100 titres en 2010. Ils les auraient ensuite vendus sur ordre de Jean Baptiste Nguini Effa, en complicité avec sa collaboratrice, Brigitte Mekongo Atangana. Interrogé par la présidente du tribunal, Virginie Eloundou, sur son mode de comparution, Jean-Baptiste Nguini Effa plaidera non-coupable. De même que Brigitte Mekongo Atangana.

L’audience, suspendue pour 15 minutes, en attendant l’arrivée de Me Suzanne Evelyne Tam-Bakety, conseil de Jean-Baptiste Nguini Effa, a repris avec les interrogations de cette dernière. D’après elle, la Cour suprême est saisie dans sa chambre d’un pourvoi contre l’ordonnance « qui a violé les droits de la défense » de son client. Toujours selon elle, M.Nguini Effa, au niveau du juge d’instruction, n’a pas été autorisé à être assisté par son conseil alors qu’il l’avait demandé. Elle a fait pourvoi devant la chambre de contrôle de la Cour suprême qui a vocation à revisiter l’ordonnance de renvoi. En plus, Me Tam-Bateky a levé l’exception de nullité d’ordre public du TCS. Pour le procureur, Nguini Effa a fait pourvoi contrairement à la loi et le tribunal n’est pas obligé de statuer immédiatement sur ce pourvoi. Un avis que partage Me Eba’a Manga, conseil de la CAA. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 13 mars prochain pour dernier interrogatoire de Ziem Amang. Le tribunal en profitera également pour lire les textes auxquels a fait référence, Me Tam-Bateky.


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