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Dossier de la Rédaction

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Six personnes arrêtées à Douala


Six personnes arretées à DoualaSuite à l’agression du chef Kingue Ejangue le jeudi 21 février, au sujet d’un litige foncier à Bonassama. « Nous sommes dans un Etat de droit, personne ne doit se rendre justice. » Le sous-préfet de Douala IV, Zacheus Bakoma Elango, rappelle ce principe alors qu’il confirme à Cameroon Tribune l’arrestation de six personnes lundi,

en relation avec les échauffourées survenues jeudi 21 février à Bessekè, par Bonassama (Bonabéri), en raison d’un litige foncier.


L’un des individus interpellés, Samuel Tamou Nanadjou, dit Same, qui revendique la propriété d’un terrain de 625m carrés en même temps que dame Jeannette Kotto, aurait attaqué le chef de Bonassama, descendu sur le site pour une reconnaissance des lieux.

« Ils ont été déférés mercredi 27 février devant le procureur », précise le sous-préfet, ajoutant que le Groupement de gendarmerie avait commencé son enquête dès le vendredi 22 février, procédant notamment à des auditions.

Le chef de Bonassama, Théodore Kingue Ejangue, explique à Cameroon Tribune que dame Kotto voulait mettre le terrain « hérité de son père » en valeur, afin de le sécuriser. Option prise quand le litige existait déjà avec sieur Tamou (dont la mère était Bonassama, apprend-on de source officielle). De fait, celui-ci avait entamé des constructions, menées à terme malgré une demande d’arrêt des travaux signée le 25 mai 2011 par le sous-préfet.

Le 28 juin de la même année, selon un procès-verbal d’examen de litige foncier dont Cameroon Tribune a eu copie, l’adjoint d’arrondissement dit : « Après audition des parties, nous avons décidé d’entériner la position de la chefferie. Mme Kotto, prenez soin de sécuriser votre terrain sous le contrôle de la chefferie (…) ». C’est donc en allant pour le « contrôle » que le chef Ejangue a subi l’agression.

Dans un premier temps, un coup de hache a détruit la lunette arrière de sa voiture. Son retour sur les lieux avec deux gendarmes le même jour n’a pas calmé les ardeurs de la partie adverse. Un peu plus tard ce jeudi, des populations de Bonassama apprenant les contours de l’affaire sont allées sur le terrain susmentionné et ont endommagé les constructions. Au moment d’aller sous presse, Cameroon Tribune a appris que Samuel Tamou Nanadjou a, à son tour, porté plainte suite à ces destructions.



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