Edouard Tchouquessi, président sortant, affronte Wilfried Eteki Otabela et Kounou Bessala. Suspendu le 20 février dernier, le renouvellement des organes dirigeants des fédérations sportives civiles nationales reprennent ce jour. Les opérations électorales seront relancées par la Fédération camerounaise de taekwondo qui anime l’actualité sportive ces derniers mois.
Edouard Tchouquessi, président sortant, en poste depuis seize ans, sera face à Wilfried Eteki Otabela, directeur technique national. Eric Kounou Bessala et Gabriel Amougou sont également des postulants à la présidence de cette fédération. Seuls des délégués de quatre régions du pays (Littoral, Centre, Ouest, Nord-Ouest) participeront au scrutin qui se déroulera à la salle de conférences du ministère des Sports et de l’Education physique. Le collège électoral est composé de 33 délégués.
En 2008, 53 membres avaient pris part au vote. Pour Wilfried Eteki Otabela,, considéré comme le challenger le plus sérieux d’Edouard Tchouquessi, cette diminution du nombre de votants n’est ni plus ni moins qu’une manœuvre électorale destinée à faire réélire le président sortant. Thèse confirmée Eric Kounou Bessala qui accuse Tchouquessi de procéder aux intimidations. Joint au téléphone hier, Edouard Tchouquessi, pense que sa mission à la tête de la Fédération camerounaise de taekwondo n’est pas achevée. « Je ne peux pas laisser le taekwondo aux mains des enfants », ne cesse-t-il de clamer. Ses adversaires souhaitent la neutralité d’Evele Malik Atour, directeur des Normes et du Suivi des organisations sportives au Minsep, qui occupait il y a quelques semaines encore les fonctions de directeur général de la Fédération camerounaise de taekwondo. Wilfried Eteki Otabela et Kounou Bessala soupçonnent Evele Malik de rouler pour Tchouquessi, visiblement prêt à affronter l’adversité des autres candidats qui veulent le terrasser.