La conception et l’élaboration des projets au cœur des préoccupations.
Pour qui connaît la zone soudano-sahélienne dont font partie les régions camerounaises du Nord et de l’Extrême-Nord, les concepts tels que la dégradation des sols et de la biodiversité, les changements climatiques, la persistance des polluants organiques et autres produits chimiques ne sont pas de vains mots.
Les saisons sèches de plus en plus torrides. Les sols de plus en plus incultes. La nature polluée par les produits chimiques et autres plastiques brûlés par ignorance… Des phénomènes mettent en péril l’espèce humaine ainsi que les espèces animales qui y vivent. Le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable a fait de la protection de l’environnement mondial, une vive préoccupation. La communauté internationale est en train d’appuyer ces efforts du gouvernement camerounais à travers le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) qui, du 5 au 7 mars 2013 forme à Maroua une vingtaine d’environnementalistes en matière du montage des projets. Ceux-ci viennent des régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
Il s’agit pour Madame Nathalie Kemogne, coordonnatrice de l’Association des femmes africaines intègres pour la recherche et le développement (AFAIRD) et son équipe, de donner à ces participants, des rudiments nécessaires pour lutter contre la dégradation de l’environnement. En clair, il est question de voir l’écosystème soudano-sahélien contribuer plus efficacement à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, en contribuant directement ou indirectement à la satisfaction des besoins en développement de ces populations, sans pour autant compromettre ceux des générations à venir. Les participants sont libres de choisir le domaine d’activité qu’ils veulent. Les meilleurs projets, a dit la coordonnatrice de l’AFAIRD, seront sélectionnés au cours d’un atelier national qui aura lieu à Yaoundé dans les prochains mois et ceux-ci seront financés par le PNUD.
