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Sénatoriales : du point de vue du droit ça va

Sénatorial du point de vue du droit ça vaJustine Diffo présidente de l’Ong More Women In Politics, donne sa position sur l’élection des sénateurs. Depuis la convocation du collège électoral pour l’élection des sénateurs le 14 avril prochain, la présidente de l’Ong More Women In Politics, a repris son combat pour une présence effective des femmes dans les fonctions électives. Justine Diffo rencontré hier a déjà une idée précise de ce qu’elle attend. A l’issue des sénatoriales, elle aimerait que le Sénat présente une configuration qui respecte l’équilibre sociologique basé sur le genre,

mais surtout que des Camerounaises soient élus au bureau de la nouvelle chambre haute du parlement. Pour cette universitaire, l'élection sénatoriale est une étape importante dans le processus de mise en place de la gouvernance locale entamée depuis quelques années déjà. « Nous l'avons donc accueillie favorablement, ce d'autant plus qu'il s'agit de libérer les intelligences, les ressources locales et même une partie du pouvoir central au service des régions, les besoins spécifiques d'une région n'étant pas nécessairement identiques à ceux d'une autre. Avec la régionalisation les projets seront plus "résult based" et orientés vers l'atteinte des objectifs et besoins prioritaires identifiés au niveau local », déclare-t-elle.

Quant au déroulement des opérations électorales, la présidente de More Women In Politics s’attend à ce que le scrutin se déroule dans les règles de l'art, dans le respect des dispositions légales relatives à l'organisation de ce scrutin. A ce sujet, elle affirme que du point de vue du respect de la règle de droit, les choses se passent plutôt bien jusqu'à présent. Quelles sont ses attentes pour que la participation effective des femmes et des jeunes ? « Les femmes et les jeunes ne sont pas des groupes à part, c'est une cible qui souhaite simplement que des conditions favorables à l'égale participation politique des hommes, des femmes et des jeunes soient mises en place afin qu'à armes et à chances égales, tous les citoyens et citoyennes aient les mêmes opportunités d'accès au pouvoir puisque c'est de cela qu'il est question. », martèle-t-elle. Cette figure de la société civile demande par exemple aux femmes de s'affirmer un peu plus pour être tête de liste lorsque l'occasion se présente. Il s'agit avant tout d'audace, d'engagement personnel et de détermination. Dans ces espaces masculins que sont les partis politiques, les femmes et les jeunes doivent se positionner stratégiquement pour cesser progressivement d'être cette éternelle majorité invisible qui pourtant détient la clé du pouvoir dans un environnement démocratique à savoir la loi du nombre, poursuit-elle.

Il reste cependant qu’il faut compter avec le mode sélection des candidats. A ce sujet, Justine Diffo reconnaît que le système d'investiture limite fortement les chances d'expression du poids démographique et électoral des femmes et des jeunes, dans la mesure ou très paradoxalement, c'est celui qui détient le pouvoir d'investir qui décide finalement de la proportion à réserver à chaque genre (masculin ou féminin) ou à chaque cible (femmes, jeunes, etc). C'est pour cette raison que le Réseau More Women In POLITICS en même temps qu'il "coache", soutient et accompagne les candidatures féminines, mène une action de plaidoyer et de lobbying auprès de ceux qui ont le pouvoir d'investir pour des candidatures plus mixtes et susceptibles de refléter la réalité sociologique des deux grandes composantes de la société à savoir les hommes et les femmes. Est-elle disposée à montrer la voie du Sénat aux autres femmes ? Réponse : « Vous savez comme moi qu'il n'y a pas de candidature indépendante pour cette élection ! »


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