La délégation régionale du Minproff a payé le plus lourd tribut aux intempéries. Les femmes de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, sont au désarroi. Les locaux de la délégation régionale de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) de l’Est où des manifestations marquant le 8 mars sont prévues ressemblent à une maison en ruine.
L’orage qui s’est abattu sur la ville dans l’après-midi du mars 5 mars dernier a causé des dégâts aussi bien au niveau des édifices publics que dans les résidences privées. La délégation du Minproff de l’Est en a payé le tribut le plus lourd.
Les toitures de trois bureaux dont celui du délégué régional et du hall principal sont complètement enlevées, laissant les lieux à découvert et à la merci du vent. D’importants documents ont été emportés par le vent ou simplement mouillés par la pluie torrentielle. La majorité de ces documents sont irrécupérables, ainsi que des appareils électroniques et autres ordinateurs. La pluie a duré près de trois heures, de 14h à17h. Pendant qu’il tombait des cordes, les dames de la région réfléchissaient à la maison du parti Rdpc sur les voies et moyens d’éradiquer les violences dirigées contre elles. Elles ont été prises de cours à l’annonce du sinistre… Elles sont venues constater les dégâts par elles-mêmes après l’orage.
Et le gouverneur de la région de l’Est, qui a appris la triste nouvelle, s’est aussi rendu sur le site du drame. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, accompagné du délégué du gouvernement, Dieudonné Samba, a d’ailleurs assisté à l’évaluation des dégâts. Sur le coup la communauté urbaine de Bertoua s’est engagée à procéder aux études techniques. « Lesquelles études seront alors acheminées à la hiérarchie », assure le délégué régional du Minproff, Solange Metindi, désolée. Certains bureaux épargnés par l’orage ont été scellés, tout comme l’entrée principale de la délégation. « En attendant, nous serons logés dans le bâtiment annexe abritant nos services », confie le délégué régional, qui ajoute que ce sinistre n’enlève pas grand-chose à la superbe de la fête de la femme, car les manifestations se dérouleront dans d’autres sites épargnés par l’orage. Autres lieux, autres dégâts : des pylônes sont renversés en face de l’hôtel des finances ; des arbres déterrés dans certaines artères de la ville bloquent la circulation par endroit. Non loin du lycée de Tigaza, des clôtures tout entières sont tombées.