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Dossier de la Rédaction

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Retard au démmarrage du Budget programme

En cause, l’ampleur des travaux d’adaptation des systèmes informatiques existants aux nouvelles règles de gestion.

 Le retard accusé à ce jour dans le démarrage effectif de l’exécution du budget-programme dans nos différentes administrations est une source de préoccupation, quand on sait qu’on est rendu au mois de mars, c’est-à-dire plus de deux mois après le début de l’exercice budgétaire 2013. Mardi dernier à Yaoundé, à l’ouverture du séminaire rassemblant les principaux intervenants de la chaîne budgétaire à l’effet d’opérationnaliser l’exécution du premier budget-programme sur le nouveau dispositif conçu et mis en place dans les différentes administrations, le secrétaire général du ministère des Finances, Urbain Noël Ebang Mve a expliqué que le retard accusé, à ce jour dans le démarrage effectif de l’exécution du budget dans les différentes administrations « est essentiellement dû à l’ampleur des travaux d’adaptation des systèmes informatiques existants aux nouvelles règles de gestion induites par le budget-programme ». A ce jour, a poursuivi le SG du MINFI, ces adaptations sont pratiquement stabilisées et le nouvel outil de gestion budgétaire, à savoir l’application PROBMIS qui se définit comme étant un système d’information pour le management du budget-programme (Programme- Budget Management Information System), est déployé tant au niveau central qu’au niveau local. Il s’agit dès maintenant, a-t-il ajouté, de former les principaux acteurs à son utilisation et ensuite, accompagner les administrations dans la prise en main de ce dispositif. D’où l’atelier de deux jours organisé à Yaoundé à l’attention des directeurs en charge des ressources financières et des contrôleurs financiers centraux. Pourquoi ces deux maillons de la chaîne ? Parce que les directeurs en charge de la gestion financière dans les ministères interviennent dans l’exécution budgétaire des programmes et leur rôle principal est de veiller à ce que ces programmes disposent au moment opportun, des moyens  nécessaires pour leur mise en œuvre. Leur responsabilité en tant que gestionnaire de ressources consiste dorénavant, selon Urbain Noël Ebang Mve, à appuyer l’ordonnateur dans l’exécution de la dépense, préparer l’ordonnancement des dépenses, suivre la passation des marchés, tenir une comptabilité budgétaire et générale qui rend compte de la mise en œuvre des programmes, préparer le rapport annuel de performance de l’ordonnateur.

Dépenses efficaces

Quant aux contrôleurs financiers centraux qui sont des agents du MINFI placés auprès des structures administratives, le SG les a qualifiés d’acteurs-clé dans la chaîne d’exécution de la dépense publique avant d’indiquer leur rôle qui est de faciliter l’exécution de la dépense dans l’optique de la déconcentration de la gestion financière de l’Etat, à travers le contrôle de la régularité et de la soutenabilité budgétaire des opérations d’engagement et d’ordonnancement. Sans doute que les présentations faites pendant le séminaire notamment les éléments-clé de l’exécution du budget axé sur la performance et l’application PROBMIS assortie d’exercices pratiques ayant trait au traitement d’opérations budgétaires vont donner un coup d’accélération à l’exécution du budget-programme. 

Bon à savoir, le budget-programme rompt avec le budget de moyens qui, depuis 1962, mettait peu d’accent sur les résultats attendus. Le  budget-programme vise l’amélioration de la qualité de la dépense à travers un meilleur ciblage des dépenses.                                                 

           

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