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Dossier de la Rédaction

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Des médicaments de la rue détruits à Ebolowa

Des medicaments de la rue détruits à EbolowaLes produits saisis sont évalués à 200 millions de Frs. La destruction des médicaments illicites, vendus à ciel ouvert dans les artères de la ville d’Ebolowa, se présente aujourd’hui comme un fait marquant de ce début d’année 2013. En effet, l’opération coup de poing, qui a été préparée dans le plus grand secret, vient de porter un coup de massue au cœur des opérateurs de ce secteur d’activités interdites. Voulant bénéficier d’un effet de surprise, l’équipe conduite par le délégué régional de la Santé publique, entourée d’une bonne centaine d’éléments des forces de maintien de l’ordre, est descendue dans les principaux sites de vente. La stratégie de traque adoptée est la descente simultanée à Nko’ovos, au marché du Lac, à New-Bell, Ebolowa-Si II…Les principaux foyers ainsi cernés ont donc permis de débusquer les deux plus gros fournisseurs des médicaments illicites de la ville, et plusieurs détaillants.

Mais, l’opération n’a pas été facile. L’équipe du Dr Jean-Blaise Minkanda trouve curieusement les rues qui viennent d’être désertées par les vendeurs recherchés. Ceux qui possèdent des boutiques, les ont carrément fermés, à double tour. De toute évidence, il y a eu des fuites quelque part. L’on comprend alors pourquoi les services d’un huissier de justice ont été requis. Passant à l’action, les portes de ces officines d’un autre genre sont défoncées, les scellés posés. Au final, d’importants stocks de marchandises sont saisies. Au terme d’un siège qui aura duré de 9 heures à 15 heures, plus de 15 tonnes de médicaments sont emportées dans la cour de la délégation régionale de la Santé publique pour le Sud.

C’est ici que le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga est venu constater «la prise». En sa qualité de président du comité régional de lutte contre la vente illicite des médicaments, il va faire savoir que l’action de ce samedi 2 mars 2013 n’est que le début d’une lutte sans merci contre le phénomène qui constitue un réel problème de santé publique. Car, parmi les médicaments saisis, l’on a trouvé ceux interdits récemment de toute vente par le ministre de la Santé publique, tels le Tramol et le Viagra. Le gouverneur a donc ordonné la destruction des médicaments, dont la valeur a été estimée à peu près à 200 millions de F.Cfa. Ladite destruction a eu lieu, en présence des médias, dans une carrière sur la route d’Enongal.


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