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30.000 défilantes attendues à Yaoundé

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30.000 défilantes attendues à YaoundéLa 28e édition de la Journée internationale de la femme sera célébrée avec faste ce jour. Les habitantes de la capitale et des environs ont rendez-vous au Boulevard du 20 mai. Pour commémorer, par une grande parade, la journée particulière dédiée aux droits des femmes.

Selon le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, 30.000 défilantes devraient y prendre part. Elles ont été régulièrement enregistrées au sein des associations féminines, des administrations publiques, entreprises et autres Ong. Dans le cadre des nombreuses réunions préparatoires tenues dans ses services depuis l’année dernière.


En prévision de ce grand jour, de nombreuses participantes n’ayant pas encore réglé l’équation de l’uniforme faisaient le pied de grue chez les tailleurs hier. « C’est seulement dimanche que j’ai eu de l’argent pour acheter et faire coudre mon pagne. Tous les ateliers étaient déjà saturés. Et le tailleur qui a accepté ma commande a majoré le tarif de la couture de 2.000 Frs. Jusque-là, mon kaba n’est même pas encore prêt. Je ne partirai pas d’ici sans », assurait, hier, une dame faisant un sit-in inhabituel du côté du marché de Mokolo. Pourtant, dans le même marché, de multiples kaba prêts à porter sont en vente. « C’est question de goût. Et puis, ils sont souvent confectionnés à la va vite, sans soin », affirme une autre dame. Conscients de ces critiques, certains commerçants ont commencé à « liquider » leurs produits. « Avant la fête, on pouvait encore faire les enchères. Mais là, c’est vraiment le moment de vendre et de se libérer des stocks. Après la fête, ce tissu n’aura plus de grand intérêt pour les femmes », explique un vendeur du marché de Mokolo.

Pendant que leurs congénères étaient ainsi préoccupées par le pagne, des femmes se déployaient sur d’autres terrains. C’est le cas au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat où du temps a été consacré à l’investissement humain. «Si vous aviez fait le tour avant que nous ne commencions l’assainissement. Les couloirs de ce ministère étaient tous simplement affreux », a déclaré Louise Secke Pouka, secrétaire générale du ministère. Pendant deux jours donc, les dames du Minpmeesa ont débarrassé, rangé, nettoyé, ordonné tout leur espace de travail, afin de rendre la vie agréable et d’accroître les rendements. Leurs sœurs du ministère de l’Eau et de l’Energie ont, quant à elles, remis des dons composés de produits de première nécessité à la prison de Mfou mercredi. Hier, les femmes en service au ministère des Finances ont bouclé leur semaine d’activité par la pose de la première pierre d’un bâtiment moderne qu’elles offrent à l’orphelinat Saint Augustin sis sur la route de Mbalmayo.

La 28e édition de la Journée internationale de la femme sera célébrée avec faste ce jour.

Les habitantes de la capitale et des environs ont rendez-vous au Boulevard du 20 mai. Pour commémorer, par une grande parade, la journée particulière dédiée aux droits des femmes. Selon le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, 30.000 défilantes devraient y prendre part. Elles ont été régulièrement enregistrées au sein des associations féminines, des administrations publiques, entreprises et autres Ong. Dans le cadre des nombreuses réunions préparatoires tenues dans ses services depuis l’année dernière.

En prévision de ce grand jour, de nombreuses participantes n’ayant pas encore réglé l’équation de l’uniforme faisaient le pied de grue chez les tailleurs hier. « C’est seulement dimanche que j’ai eu de l’argent pour acheter et faire coudre mon pagne. Tous les ateliers étaient déjà saturés. Et le tailleur qui a accepté ma commande a majoré le tarif de la couture de 2.000 Frs. Jusque-là, mon kaba n’est même pas encore prêt. Je ne partirai pas d’ici sans », assurait, hier, une dame faisant un sit-in inhabituel du côté du marché de Mokolo. Pourtant, dans le même marché, de multiples kaba prêts à porter sont en vente. « C’est question de goût. Et puis, ils sont souvent confectionnés à la va vite, sans soin », affirme une autre dame. Conscients de ces critiques, certains commerçants ont commencé à « liquider » leurs produits. « Avant la fête, on pouvait encore faire les enchères. Mais là, c’est vraiment le moment de vendre et de se libérer des stocks. Après la fête, ce tissu n’aura plus de grand intérêt pour les femmes », explique un vendeur du marché de Mokolo.

Pendant que leurs congénères étaient ainsi préoccupées par le pagne, des femmes se déployaient sur d’autres terrains. C’est le cas au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat où du temps a été consacré à l’investissement humain. «Si vous aviez fait le tour avant que nous ne commencions l’assainissement. Les couloirs de ce ministère étaient tous simplement affreux », a déclaré Louise Secke Pouka, secrétaire générale du ministère. Pendant deux jours donc, les dames du Minpmeesa ont débarrassé, rangé, nettoyé, ordonné tout leur espace de travail, afin de rendre la vie agréable et d’accroître les rendements. Leurs sœurs du ministère de l’Eau et de l’Energie ont, quant à elles, remis des dons composés de produits de première nécessité à la prison de Mfou mercredi. Hier, les femmes en service au ministère des Finances ont bouclé leur semaine d’activité par la pose de la première pierre d’un bâtiment moderne qu’elles offrent à l’orphelinat Saint Augustin sis sur la route de Mbalmayo.30.000 défilantes attendues à Yaoundé

Yvette MBASSI-BIKELE


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