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Dossier de la Rédaction

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Le secteur informel sur la route du… formel

Les résultats d’un projet de recherche présentés à ce sujet mercredi dernier à Yaoundé.

D’après une étude menée récemment par les chercheurs camerounais du réseau « Partenariat pour les politiques économiques (PEP) »,  l’évaluation globale de la productivité du secteur informel a un taux de 40%. Ce qui traduit la non productivité du secteur dont l’importance relève de près de 90 % d’emplois. C’est pour résoudre cette équation que Pierre Joubert Nguetset  Egoum et Justin Bem, tous ingénieurs statisticiens, ont présenté mercredi dernier à Yaoundé, les résultats de leurs travaux de recherche réalisés avec le financement et la supervision technique du PEP. Pour les chercheurs, il fallait voir dans quelle mesure la productivité  du secteur informel non-agricole pouvait être évaluée afin de contribuer à l’amélioration des niveaux de vie au Cameroun tout en identifiant ses facteurs déterminants. Au terme de l’étude, les résultats montrent entre autres que, les unités de production des branches services sont plus productives que celles de l’industrie et du commerce,  l’amélioration de l’efficience du secteur pourrait avoir des effets bénéfiques considérables en matière de réduction de pauvreté avec une diminution potentielle allant jusqu’à 19 %.

Les chercheurs ont sollicité l’appui des unités informelles par les pouvoirs publics qui devrait commencer par  l’amélioration du suivi des activités. Ainsi, la mise en place et la tenue d’une comptabilité officielle simplifiée et le renforcement du dispositif statistique leur permettront de disposer d’informations pertinentes et fréquentes sur l’évolution du secteur. A cela s’ajouteront, la mise en place des mécanismes de protection sociale en commençant par une souscription volontaire encadrée par l’Etat en s’inspirant du Ghana et la constitution d’un fond garanti supervisé par la banque centrale devant identifier, accompagner et soutenir les unités de production informelle à fort potentiel de croissance. En mettant sur pied comme au Nigeria, une Agence nationale d’accompagnement des unités de production informelle (Anaupi). C’est pourquoi, Christian Arnault Emini, représentant du Réseau PEP au Cameroun a formulé les vœux de voir les recommandations de cette étude soient examinées avec attention par les autorités compétentes en vue de contribuer au processus de modernisation et d’émergence de l’économie camerounaise.

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