Les sujet a fait l’objet d’une formation présidée le week-end dernier à Maroua par le secrétaire général du Mincommerce. Ils sont bien nombreux, les opérateurs économiques de la région de l’Extrême-Nord qui, samedi 9 mars 2013, se sont formés sur les nouvelles règles commerciales applicables aussi bien en zone Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEMAC)
que dans les pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). On se rappelle, il y a quelques années, les six pays de la CEMAC avaient pris la décision de faire circuler librement les produits d’un pays à l’autre. La CEEAC s’étant impliquée dans ce processus de libéralisation du marché, la marchandise peut circuler dans cette zone sans que l’opérateur économique soit inquiété.
Et pour que ceci soit fait, il y a trois critères : soit la matière première qui sert à la fabrication du produit est entièrement de la zone CEMAC, soit 60% de cette matière première est de la zone CEMAC, ou alors, l’opérateur économique a créé une valeur ajoutée. Ces trois conditions donnent droit à l’agrément du produit qui peut ainsi circuler dans toute la zone CEMAC sans qu’il soit demandé à l’opérateur économique de payer des droits de douane ; notons que la commission d’octroi de l’agrément siège à Bangui sur convocation de ses membres.
La En clair, il a été question d’expliquer à ces créateurs des richesses, les mécanismes d’agrément en régime communautaire, et de leur montrer par là-même, le spectre d’avantages. En clair, quand on est agréé, on n’a plus de douane payer, on n’a plus à payer les diverses taxes liées à la communauté. On comprend pourquoi Haman Oumar, le secrétaire général du ministrère du Commerce a invité ses interlocuteurs à tirer avantage de cette opportunité qu’offre le régime communautaire pour investir davantage.