A travers le défilé vendredi dernier, elles ont exigé des décideurs plus d’encadrement pour leur éviter toutes formes de violence. Elles sont sorties très nombreuses pour honorer le grand rendez-vous du 8 mars, place des fêtes de Kribi. C’était au terme d’une semaine d’intenses activités marquée par la tenue d’une table ronde,

des causeries éducatives et des émissions radiophoniques sur le thème de la journée, les avantages et risques liés à la consommation du courant électrique. Il y a aussi eu l’organisation d’une foire exposition et vente de produits gastronomiques, des rencontres sportives, une soirée culturelle et la remise des dons aux malades de l’hôpital de district de Kribi. Le préfet Antoine Bisaga a présidé la cérémonie solennelle de clôture marquée, pour l’essentiel, par le défilé des femmes.

Dans son discours, Antoine Bisaga a situé le contexte dans lequel se célébrait la 28^ème édition de la Journée internationale de la femme. Contexte marqué par la volonté nationale à atteindre l’émergence à l’horizon 2035, mais aussi le constat des inégalités de toutes sortes observées dans la société actuelle. Toutefois, le préfet, après avoir énuméré les efforts du gouvernement pour éradiquer ces inégalités, a interpellé tous les acteurs sociaux à mettre en œuvre des stratégies innovantes pour une lutte efficace contre les violences faites aux femmes. Elles qui sont nos mères, nos épouses, nos sœurs, etc. et qui, au quotidien, font de nous des princes et des rois. En retour, les femmes de Kribi, à travers leurs diverses interventions, ont exprimé le besoin d’être au centre de plus d’attention, d’affection, de considération en milieux conjugal, professionnel et public.