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L’usine de manioc de Sangmelima bientôt dans sa phase de production

L’usine de manioc de Sangmelima bientôt dans sa phase de productionAvec 120 t de manioc par jour, l’usine produira une vingtaine de tonnes d’amidon paraffiné. Sur l’axe Sangmelima-Mvangane, nous sommes à Awoo, à 4 km du centre-ville du chef-lieu du département du Dja-et-Lobo. Ici se dresse déjà une usine. Celle qui va transformer, à l’échelle industrielle, du manioc, pour en faire de l’amidon paraffiné.

L’entrée en production, même si une date exacte n’est toujours pas annoncée, est prévue pour cette année. Une visite de la structure permet de dresser un constat : l’un des chantiers structurants, en cours d’exécution dans la région du Sud, est en phase finale de réalisation. En arrivant sur les lieux, ce sont des ingénieurs et ouvriers de nationalité indienne et camerounaise qui sont à pied d’œuvre. Ils vont, un temps soit peu, mettre leurs activités en berne pour présenter ce qui est réalisé, ce qui reste à faire et comment l’usine fonctionnera.

Sur le taux de réalisation des travaux, aucune estimation chiffrée ne peut réellement être faite. On relève seulement que les installations électriques et d’eau ne sont pas encore réalisées. Mais, les ingénieurs responsables de la conduite des travaux se veulent tout simplement concrets. Aussi, préfèrent-ils passer à la présentation de l’usine installée. Sur le site de 10.000 m2, les principaux bâtiments sont construits et à l’intérieur, les machines sont déjà installées en plus d’un générateur de 80 KVA et un transformateur de 410 KVA, pour parer à toute interruption de l’énergie électrique. Et pour mieux les présenter, il suffit de suivre le processus de production proprement dit. Lorsqu’un camion, chargé de manioc arrive, en provenance des zones de production, il est pesé à l’entrée de l’usine. Commencent alors les phases de lavage et de pelage. Une râpeuse géante prend alors le relais pour émietter et broyer le manioc qui passera d’autres étapes de traitement jusqu’aux décicateurs où la quantité d’eau est diminuée, les fibres récupérées pour servir d’alimentation du bétail et le paraffinage fait. L’amidon ainsi produit est alors prêt pour la consommation humaine.

La production d’amidon, estimée à 24 t par jour, ravitaillera essentiellement de grands clients qui sont principalement des sociétés brassicoles ou spécialisées dans l’agro-alimentaire. La question est de pouvoir fournir à cette usine la matière première nécessaire, estimée à 120 tonnes de manioc chaque jour. Un défi que le collectif des producteurs du manioc se promet de relever, avec le soutien du gouvernement et des instituts de recherche, tel l’Irad, qui sauront fournir aux planteurs les variétés à haut rendement tout en préservant la consommation domestique. 


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