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Dossier de la Rédaction

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L’épreuve de la sélection des sénateurs

L’épreuve de la sélection des sénateursLes partis politiques  doivent déposer les listes  des candidatures à Elecam au plus tard le jeudi 14 mars. Voici la semaine du dépôt des candidatures.  Conformément aux dispositions du code électoral, les partis politiques doivent  faire parvenir  les listes et les dossiers de candidatures à la direction générale des Elections à Yaoundé

ou bien à l’un des démembrements d’Elecam  au plus tard jeudi prochain, le 14 mars 2013, soit  dans deux jours.  Quinze jours sont, en effet, nécessaires pour faire acte de candidature, dès la convocation du corps électoral dont le décret présidentiel a été signé le 27 février 2013. Il n’est nécessaire ni de maîtriser l’art divinatoire  ni d’avoir une caméra cachée  dans le sérail des partis politiques pour s’apercevoir d’ores et déjà que les  manœuvres diurnes et nocturnes  sont actuellement  intenses. Le lobbying sera encore d’autant plus intense que les postulants à la candidature, leurs  supports et leurs mentors  vont consacrer l’essentiel  de leur temps pour abattre les cartes de confirmation des listes où figurent leurs noms,  ou à défaut,  faire inscrire leurs noms sur une liste panachée.

Le problème de la sélection des candidatures  pourrait se poser  particulièrement avec acuité pour le principal parti au pouvoir, le RDPC, qui  participe à la compétition électorale bien évidemment dans les dix régions.  Il n’est pas  inopportun de faire observer que l’annonce des élections sénatoriales a suscité un grand  engouement  au sein des militants, notamment les grosses pointures de ce parti. Il suffit, pour s’en convaincre, de rappeler quelques noms  considérés comme des barons sur l’échiquier politique national : Cavaye Yeguié Djibril, Youssoufa Daoua, Victor Fotso, Achidi Achu, Thomas Tobbo Eyoum , Delphine Medjo… Les commissions régionales de réception, d’analyse et d’évaluation des candidatures auraient  transmis chacune au moins six listes  dans le rapport destiné à la commission  centrale de supervision. L’épreuve de la sélection des sénateursSelon de bonnes sources, la moyenne des listes par région pourrait s’élever à huit. Toutefois, la circulaire relative à l’investiture des candidats RDPC à l’élection des sénateurs, signée du président national en date du 1er mars 2013, stipule  notamment les dispositions suivantes : la commission régionale de réception, d’analyse et  d’évaluation  est chargée de faire la proposition motivée de trois listes classées par ordre de préférence sans panachage, obéissant aux critères préalablement définis; elle doit transmettre à la commission centrale de supervision ces trois listes ainsi que les autres listes reçues.

La commission centrale, quant à elle prépare,  la réunion de la commission nationale d’investiture des candidatures. C’est la semaine du suspense. Silence, on trie les candidats à la candidature. Le suspense  demeure également au sein des autres partis concurrents. Le SDF semble avoir revu ses  ambitions à la baisse. Après avoir annoncé sa participation à la compétition électorale dans les dix régions, il en revient à six.  Tandis que l’UDC se limite à l’Ouest, rien ne filtre encore du côté du MDR, de l’UNDP comme de l’ANDP.  Au-delà de l’aspect relatif à la composition des listes, un autre aspect préoccupe les partis politiques et les candidats  à la candidature. Il est financier.  Quand sera venu le moment du dépôt des candidatures, chaque dossier devra comprendre notamment un cautionnement d’un million Fcfa versé au Trésor public conjointement par le titulaire et le suppléant. Soit au total, sept millions par liste. Cette réalité va sans doute conditionner les choix stratégiques  effectués par les candidats potentiels et les partis politiques en  compétition.

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