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Dossier de la Rédaction

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Issa Hayatou doit parachever son œuvre…

Avec un bilan élogieux en plusieurs mandats, il continue de bénéficier de la confiance de ses pairs.

Le week-end dernier, la 35e Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a reconduit à Marrakech au Maroc, le Camerounais Issa Hayatou à la tête de l’institution. Un résultat sans surprise puisque le président sortant était le seul candidat à sa succession. Mais au-delà de cette nette victoire,  l’on aurait tort de croire que c’est un chèque en blanc qui a été délivré au Camerounais. Ce nouveau mandat a plutôt la saveur d’un défi qui lui est lancé pour parachever une œuvre entreprise depuis 1988. En effet, à l’issue des assises de Marrakech, Issa Hayatou a clairement laissé entendre que ce mandat serait le dernier. En attendant 2017, il continue de bénéficier de la confiance de ses pairs qui saluent unanimement son action à la tête du football continental.

Au demeurant, depuis son arrivée en 1988,  la CAF a bien changé. En un quart de siècle, Issa Hayatou a progressivement modernisé les mécanismes de fonctionnement de la CAF et arrimé le football continental aux standards internationaux. Certes, le professionnalisme n’est pas encore une réalité dans la plupart des pays africains, mais de gros efforts ont été faits dans ce sens. Sous la présidence du Camerounais, le football africain est devenu un vrai spectacle avec notamment la refonte des compétitions inter-clubs et la création de nouvelles compétitions inter-états dans toutes les catégories. Cette tendance a permis de résorber les écarts entre les différents pays du continent. Par ailleurs, la compétition-phare de la CAF, la coupe d’Afrique des Nations (CAN) est devenue un rendez-vous incontournable du calendrier international. En offrant ainsi une plus grande visibilité au football continental, la CAF a augmenté de façon substantielle ses revenus. Indigente en 1988, la CAF est aujourd’hui riche en milliards de dollars.  Ces ressources sont du reste redistribuées aux associations-membres dans le cadre du développement du football à la base.

Toujours est-il que malgré son bilan élogieux, Issa Hayatou n’est pas à l’abri des critiques. On lui reproche sans cesse l’opacité dans sa gestion et surtout sa longévité au poste. Ce dernier grief n’est pourtant pas une invention du Camerounais.  A titre d’exemple, Nicolas Léoz, le président de la Confédération sud-américaine de football est en poste depuis …1986. Avant lui, le Français Jules Rimet a dirigé la FIFA pendant 34 ans, le Brésilien Joao Havelange pendant  24 ans. En tout état de cause, pour son ultime mandat Issa Hayatou ne doit avoir qu’une chose à l’esprit : poursuivre et parachever son œuvre de modernisation du football continental. Le chantier principal demeure encore le développement des infrastructures malgré les nombreux efforts faits notamment grâce au maintien de l’organisation de la CAN  tous les deux ans. Dans ce sillage, un accent doit également  être mis sur le relèvement du niveau des compétitions dont la qualité va contribuer à maintenir la CAF à flots. In fine, il est question de renforcer la crédibilité des hommes (arbitres, joueurs, dirigeants etc.). 

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