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Dossier de la Rédaction

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Prudence, prudence, prudence…

Situation maîtrisée et gestion préventive de nouveaux risques. Le quotidien des zones sinistrées, l’année dernière, par des inondations dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord est revenu à la normale. Les crues du Logone, le fleuve à l'origine du désastre, se sont tassées . Et les riverains regagnent progressivement leurs terres. Mais il faudrait, en attendant le démarrage de grands travaux d’aménagement, notamment ceux annoncés par le président Paul Biya, lors de sa visite aux sinistrés, maintenir la veille et prendre des dispositions pour que le cauchemar vécu l’année dernière par les populations riveraines ne se répète pas. C’est le constat établi et la recommandation formulée, la semaine dernière à Yaoundé, en sa troisième session, par le comité interministériel mis en place pour la coordination et le suivi de la gestion de l’assistance et des secours d’urgence destinés aux populations sinistrées. Ce comité présidé par René Emmanuel Sadi, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a prescrit, à cet égard, un recensement et une évaluation de l’ensemble des besoins urgents.

C’est peut-être une coïncidence, mais pas du tout un fait du hasard si cette troisième réunion du comité ad hoc se tient au moment où se signale, dans le Sud du pays, un retour des pluies accompagnées de vents d’une rare violence. Avec les effets dévastateurs que l’on observe. Cette situation met en relief la recommandation, maintes fois adressées aux populations par les pouvoirs publics, d’éviter de construire des habitations dans les bas-fonds, les marécages les pentes escarpées, en tout cas, tous les espaces propices aux inondations et aux glissements de terrain. Ce n’est non plus un fait du hasard si, l’année dernière, d’autres zones dans le Sud-ouest, les villes de Douala et de Yaoundé, notamment, ont été frappées par des éboulements et des inondations, semant le deuil et la désolation.

Ces phénomènes liés aux modifications des saisons, à la multiplication de vents et de pluies, s’observent depuis une dizaine d’années et gagnent en intensité d’année en année. Il faudrait donc que nous commencions à nous attendre à des phénomènes jusque-là inconnus. Ces revers dus aux changements climatiques interpellent aussi bien les pouvoirs publics, les municipalités que les populations. Car des mesures préventives, à l’instar de celles préconisées par le gouvernement à propos du respect de zones d’habitation, permettent, faute d’endiguer ces désastres, des les atténuer ou du moins, de s’y adapter.

A un niveau plus élevé, le Cameroun a tôt fait de s’insérer dans la mouvance mondiale pour la protection de l’environnement. Car il est admis, dans les cercles scientifiques, que l’accélération du réchauffement de la planète est dû à l’activité humaine, notamment le non-respect des normes environnementales, mais plus encore, au système de développement actuel basé sur l’industrialisation. Laquelle conduit à une surutilisation d’énergie à base de pétrole ou de charbon, ainsi que d’autres polluants responsables de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effets de serre. Dans cette la logique de ce noble combat, le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature prépare un plan national d’adaptation aux changements climatiques.

 

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