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Dossier de la Rédaction

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Le moment de vérité à l'UPC

 Trois groupes se disputent le droit d’investir aux sénatoriales qui serviront d’épreuve de reconnaissance.

Cette fois-ci, que va faire l’administration qui manifeste la reconnaissance de toute organisation politique par l’Etat? Interrogation d’une consœur de la télévision publique dans les couloirs d’une des nombreuses salles de réunion où l’on peaufine les préparatifs aux sénatoriales prochaines. Depuis jeudi dernier en effet trois directions concurrentes de l’Union des populations du Cameroun (Upc) ont présenté à Elections Cameroon (Elecam) des listes dans diverses régions électorales.

La première dans l’ordre d’arrivée est l’Upc présidée par Bernard Ouandji. Suivent celles de Adolphe Papy Doumbe et Robert Bapooh Lipot, respectivement premier secrétaire et secrétaire général d’une des tendances qui animent le vieux mouvement nationaliste. Au total, par delà ces lignes de séparation, l’Upc sollicite les suffrages dans le Centre, l’Extrême-Nord, le Littoral, l’Ouest, le Sud et le Sud-Ouest. Trait commun à chacune de ces formations upécistes, la proclamation de la légitimité du leadership.

Avec néanmoins, des nuances sensibles, puisque pour M. Bapooh Lipot, ceux qui n’approuvent plus l’alliance de ce parti avec le Rdpc, comme certains militants du groupe emmené par Basile Louka et Adolphe Papy Doumbe, ne sont même pas des militants de « l’âme immortelle du peuple camerounais ». En cela, le SG de l’Upc, fidèle à feu son prédécesseur Augustin Frédéric Kodock, se rapproche du tandem Louka-Papy Doumbe qui estime que les autres intervenants sont des trouble-fêtes suscités par le laxisme administratif. Elément de tempérance dans ce différend, Bernard Ouandji assure avoir invité à l’union électorale en offrant de se retirer dans le Littoral au profit de la liste investie par Papy Doumbe. « Ils sont mieux connus là-bas », explique-t-il. Mais on n’en sait pas plus jusqu’alors. Une tentative similaire en direction de M. Bapooh Lipot aurait échoué.

Bien qu’ayant reçu toutes les déclarations de candidature, Elecam n’a rien décidé. Selon le président du conseil électoral, Fonkam Samuel Azu’u, interrogé hier au journal parlé de la Crtv en mi-journée, c’est au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de dire qui doit représenter l’Upc. Et dans une hypothèse subséquente, ajoute un observateur habitué à connaître du différend, que la justice consacre la décision administrative ou la désavoue.

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