Des difficultés signalées mardi par les syndicats et d’autres propositions soumises au Minjec. L’espace de quelques heures, ils ont laissé leurs deux-roues garés à l’extérieur du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec).

C’est dans ce département ministériel que des motos-taximen et des représentants des syndicats de ce groupe de travailleurs se sont réunis hier à Yaoundé, pour la troisième réunion d’encadrement et d’accompagnement aux motos-taxis du Cameroun. Dans la salle de conférences, des avis soumis au ministre Bidoung Mkpatt ont fusé de tous les recoins. Ils venaient autant des syndicalistes, des responsables de ministères concernés par cette opération que de membres de la société civile et d’associations religieuses. Le Minjec est revenu sur les difficultés du secteur des motos-taxis. Notamment, l’absence de dialogue entre les syndicats et les associations de conducteurs et propriétaires de motos-taxis.

Sur ce point, certains participants ont décrié le malaise entre les présidents de ces différentes instances, ce qui empêche d’après eux, l’avancée des présents travaux. Le ministre Bidoung Mkpatt a également cité comme autres freins à l’épanouissement de ces travailleurs, la méconnaissance des lois et règlements régissant le secteur ou encore la moralité douteuse de certains conducteurs de motos-taxis. Pour contourner ces sources de conflits divers, des propositions sont émises. La majorité de ces recommandations sont encore à l’état de projet. Il s’agit de la création de motos-écoles, l’obtention du permis de conduire et la mise en place d’une commission nationale de recensement des chauffeurs de moto-taxi. Des suggestions pour améliorer leur santé ont été avancées, comme une formation au secourisme et des systèmes d’accueil décent dans les hôpitaux.  La prochaine réunion avec les travailleurs de ce secteur sera organisée dans 14 jours, en plus du forum annoncé. Un forum au cours duquel l’on parlera de leur encadrement.