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Dossier de la Rédaction

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La voie tracée de l'émergence de l'Afrique

La voie tracée de l'émergence de l'AfriqueLa transformation des ressources naturelles est le nouveau modèle de  croissance prôné par la conférence des ministres africains. L’Afrique doit montrer au monde qu’elle peut faire des miracles. Ainsi s’exprimait mardi, 26 mars 2013 à Abidjan (Côte d’Ivoire), Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’ONU et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). C’était lors de  la clôture de  la 6e réunion conjointe de  la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA et de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine (UA) dont le  thème était : « l’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique ». Pour construire des économies émergentes, l’Afrique, a-t-il déclaré, « doit faire preuve de clairvoyance et d’une ferme détermination d’aller vers l’industrialisation ». D’ailleurs, le Rapport économique sur l’Afrique 2013 (CEA et UA), lancé pendant les assises qui ont duré deux jours, porte un titre en forme de trajectoire à suivre : « Tirer le plus grand profit des produits de base africains : l’industrialisation au service de la croissance, de l’emploi et de la transformation économique ». Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, qui a clôturé  la conférence a insisté, pour la transformation des ressources naturelles d’origine agricole, minière et minérale du continent,  sur la nécessité de former des ressources humaines en quantité et en qualité, une main d’œuvre à bas coûts et hautement qualifiée, car a-t-il rappelé, « il n’est de richesse que d’hommes ».   

Innovation                                                                                                                                                                                                             La Déclaration d’Abidjan constate que le taux de croissance moyen des pays africains a rebondi à 5% en 2012 après avoir connu un ralentissement en 2011. Cette croissance, essentiellement tirée par la production et l’exportation des produits de base non-transformés, ne s’est pas traduite par une création d’emplois correspondante et les taux de pauvreté restent élevés dans la plupart des pays africains. Pour inverser la tendance, les ministres estiment qu’il faut un leadership dynamique et visionnaire ainsi que des actions efficaces et coordonnées permettant d’adopter et de mettre en œuvre une politique industrielle cohérente. Il faut également  le renforcement des compétences et des capacités technologiques locales ; l’élimination des contraintes et  goulots d’étranglement dans le domaine des infrastructures ; la négociation d’arrangements commerciaux et d’investissements à même de favoriser les échanges intra-africains ; la mobilisation des financements nécessaires en vue de mettre en place les infrastructures et l’énergie considérées comme les moteurs essentiels d’un programme d’industrialisation efficace ; l’encouragement des investisseurs du secteur privé africain à s’engager dans le secteur industriel  etc. Ce qui leur permettra d’ajouter, par étapes, de la valeur locale.  

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