Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

L’ex DAG décharge les accusés dans l'Affaire Minfopra

L’ex DAG décharge les accusés dans l'Affaire MinfopraActuellement inspecteur d’Etat, Okie Johnson Ndoh, ancien directeur des affaires générales (DAG) du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a tenu le tribunal en haleine près d’une demi heure durant.

Cité comme témoin de la défense hier, il affirme que « ce procès est un problème de personnes. Parce que tous les marchés publics indexés ici ont proprement été exécutés et réceptionnés ». Il a d’ailleurs relevé à l’intention des juges du Tcs que « tous les acteurs du processus d’implémentation du système d’informatique dont on parle dans cette affaire ont été félicités par la hiérarchie et même par des institutions internationales ».


C’était là le début de l’audition des témoins de la défense dans l’affaire Etat du Cameroun et Minfopra contre Josué Fomekong, Léon Bertrand Ngouo, Benjamin Hamboa et Jean Yves Djamen pour détournement de deniers publics et tentative de détournement. Des accusations relatives à l’exécution de trois marchés publics de 44 millions, 259 millions et 452 millions de F respectivement pour l’implémentation du Système informatique de gestion du personnel de l’Etat et de la solde (Sigipes). L’on soupçonne une complicité entre le CJICAM, entreprise adjudicataire représentée par Josué Fomekong et ses coaccusés, tous fonctionnaires au Minfropra, par ailleurs, membres du comité de réception de ces marchés.

Le premier témoin de la défense, Fouda Nkodo, magistrat, secrétaire général (SG) du Minfopra entre 2000 et 2003 n’a rien dit de concret sur cette affaire. Selon lui, « il est difficile de dire si les marchés ont été réellement exécutés parce que le SG ne fait partie d’aucune commission de passation, de contrôle et de réception des marchés publics ». Cependant, il reconnaît sa signature au bas du document de réception du premier marché et relève que l’affaire date de plus de dix ans et, par conséquent, ses souvenirs ne sont pas exacts.

Place ensuite à Okie Johnson Ndoh, DAG entre 2001 et 2005. Il affirme qu’à son arrivée à ce poste, le premier marché avait déjà été réalisé. Le troisième marché selon lui est un avenant du deuxième marché qu’il a vu naître, réaliser et réceptionner. « Les techniciens en informatique nous avaient donné des garanties que le marché a bien été exécuté. Des démonstrations ont été organisées pour s’en rassurer », a-t-il expliqué. Le directeur du Centre national de développement de l’informatique (Cenadi) aurait donné son visa pour des expérimentations du Sigipes qui avaient conduit à démontrer le paiement des salaires et allocations fictifs. L’ex-DAG conclut en signalant qu’un des coaccusés et lui-même sont déjà passés devant le contrôle financier, accusés de détournement pour la même affaire et ont tous deux été acquittés.

Les trois autres témoins de la défense viendront également affirmer que les marchés querellés ont bien été exécutés à leur connaissance. Il s’agit de l’ancien chef de la cellule informatique du Minfopra, niant les affirmations d’un des témoins de l’accusation selon lesquelles il aurait signé les procès-verbaux de réception des marchés sous la menace et l’intimidation de ses supérieurs hiérarchiques. A sa suite, un ingénieur informaticien en service au Cenadi a expliqué que pour qu’il évolue dans la mise en place du système, il fallait bien que chaque marché précédent ait été exécuté. Enfin, un technicien du ministère des Finances est venu affirmer que le Sigipes fonctionne normalement. L’audience a été suspendue à la demande de la défense, pour se poursuivre le 8 avril prochain avec la suite de ces auditions.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière