Le ministre des Enseignements Secondaires dresse le bilan de la 15e édition des Jeux Fenassco Ligue A.
Au terme de cette 15e édition des Jeux Fenassco, quelles sont les images fortes que vous gardez ?
Le premier moment fort quand nous organisons ces Jeux, c’est l’arrivée des enfants. Nous avons la responsabilité de plus de 1500 enfants. Vous comprenez que, nous ne soufflons que quand ces enfants ont regagné leurs domiciles sans incidents. Cette année, tout le monde a pris la route. Même ceux venant de la région de l’Extrême-Nord. C’est une lourde responsabilité. Pour revenir aux Jeux, ils se sont bien déroulés dans l’ensemble.
Malgré les campagnes de sensibilisation, des cas de tricherie sont toujours signalés aux Jeux Fenassco…
Malheureusement, certaines habitudes ont la peau dure. Nous faisons un effort pour que ces jeux se déroulent dans un esprit convivial. Il ne s’agit pas d’une quête de victoire à tout prix et par tous les moyens. Les jeux scolaires doivent être un moment de retrouvailles, de partage et d’amitié. Mais vous aurez remarqué que certaines équipes comme lors de la finale messieurs ont joué sans remplaçants. Tout simplement parce la commission de morphologie avait sanctionné certains joueurs. Il y a même eu des disciplines ou certaines régions n’ont pu aligner une équipe à cause de la morphologie de leurs athlètes .Près de 200 athlètes ont été sanctionnés à Bertoua. L’esprit des jeux doit être préservé.
Les enfants ne sont pas les seuls à être blâmés. Que comptez-vous faire des responsables qui ont joué à ce jeu ?
Justement, ce ne sont pas les enfants qui ont dressé les licences. Il va falloir sanctionner les responsables qui se sont rendus complices de ces tricheries. Car il s’agit d’abord de préserver l’esprit des Jeux. Nous avons eu certes la main lourde. Mais nous comptons éradiquer totalement le phénomène de tricherie et de mercenariat pour les éditions à venir. Vous remarquerez que, à cause des dispositions prises cette année par la commission de morphologie, les régions, qui, hier étaient souvent en tête du classement se retrouvent aujourd’hui classées derrière.
Après la cérémonie d’ouverture vous êtes restés à Bertoua jusqu’à la fin des Jeux. Pourquoi ?
Quand je dois rassembler plus de 1500 enfants, je ne peux pas me faire représenter. Ensuite, il fallait que je sois là pour encourager les uns et les autres. Il y a eu des pleurs et des sourires aussi. Au moment de se séparer il y a comme toujours la tristesse. Car beaucoup se sont fait des amis pendant les jeux. A Bertoua j’ai exigé qu’à chaque début de compétition, qu’on chante l’hymne national. Sur le plan civique, c’est une bonne chose et cela doit rester. Je suis très satisfait, et je crois qu’on peut faire mieux encore.
