Le chef de l’Etat et son épouse, Chantal Biya, sont revenus en terre natale jeudi dernier, à l’issue d’une visite d’Etat retentissante en Turquie. On aurait pu emprunter au célèbre sonnet du poète en ce début de soirée de jeudi dernier pour s’exclamer : heureux qui, comme… Paul Biya a fait un beau voyage.
Le chef de l’Etat, en compagnie de son épouse, Chantal Biya, retrouvait alors les siens et la terre natale à l’issue d’une visite d’Etat retentissante en Turquie, pays ami et grande nation à cheval entre l’Europe et l’Asie, dont le poids est croissant sur l’échiquier mondial. Visiblement détendu, en dépit d’une incontournable solennité et des rigueurs du protocole, le couple présidentiel a pris un plaisir manifeste à retrouver la chaleur du terroir.
La cérémonie d’accueil est brève, mais conforme au rituel républicain : tapis rouge, piquet d’honneur, corps constitués. Au bas de la passerelle, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre, Philemon Yang, le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh et le chargé d’affaires de l’ambassade de Turquie du Cameroun, Yunus Simsek. Le chef de l’Etat va serrer la main à d’autres personnalités à l’entrée du pavillon d’honneur, notamment de hauts responsables de la présidence de la République, du Comité central du RDPC, de la préfectorale. Comme à son départ de Yaoundé quatre jours auparavant.
Dès leur arrivée, de l’autre côté du pavillon d’honneur, Paul et Chantal Biya seront ovationnés par une foule en liesse. A la faveur d’une forte mobilisation de militantes et militants du RDPC, de groupes de danse traditionnelle, d’élèves et étudiants de l’INJS (Institut national de la jeunesse et des sports) agitant une multitude de drapeaux aux couleurs nationales. De chaudes retrouvailles agrémentées par la fraîcheur de la nuit tombante. La communion est saisissante.
Quelques instants plus tard. Le chef de l’Etat accorde des audiences à chacune des quatre personnalités qui l’avaient accueilli à sa descente d’avion. Sont ainsi reçus tour à tour, Cavaye Yeguié Djibril, Philemon Yang. Ferdinand Ngoh Ngoh et Yunus Simsek à qui il aura certainement confié ses premières impressions de voyage. Pendant ce temps, dans un salon adjacent, la première dame s’entretient avec les épouses de quelques proches collaborateurs du président de la République. Et c’est à nouveau sous des cris de joie et des roulements nourris de tambour que le cortège présidentiel s’ébranle de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen pour le palais de l’Unité.
