Annoncée en grande pompe par les commerçants la semaine dernière, la hausse de ce produit n’a pas été effective.

Dans les marchés de Yaoundé le soulagement peut se lire sur les visages des nombreux acheteurs d’huile de palme. Et pour cause, la hausse du prix de cette denrée annoncée par les commerçants il y a peu n’aura plus lieu. Mieux, les prix qui avaient augmenté de 150 F et 200 F, au mois de février, ont connu une baisse considérable. Pour 1,5 l d’huile de palme, le client peut dépenser entre 950 F  et 1 100 F, contre 1 200 F en début d’année. Le litre quant à lui revient actuellement à 650 F et 750 F, contre 800 F et en ce qui concerne le bidon de 23 l, l’acheteur doit prévoir une somme de 13 000 contre 15 500 F pendant la période sus évoquée.  Tout ceci est également fonction de la qualité de l’huile (huile Disangué, huile Bassa).

Il faut dire que le ministère du commerce a pesé de tout son poids pour éviter la hausse du prix de l’huile de palme, en remettant sur la table la grille des prix homologués. Seulement, il existe encore des points de ventes où les prix sont fonction de l’investissement des revendeurs. « J’avoue que ce n’est pas facile d’appliquer les prix fixés par le gouvernement compte tenu du prix que nous imposent nos livreurs. Si nous respectons ces prix à la lettre, nous n’aurons pratiquement pas de bénéfices », explique Joséphine Maténé, vendeuse au marché Mfoundi.

Ce pendant, certains commerçants ont choisi de s’arrimer aux prix homologués, et ce au grand bonheur des consommateurs. « Quand je me suis rendue compte que l’huile rouge avait augmenté,  j’ai été contrainte de limité ma consommation. Mais je suis heureuse que les choses soient revenues à la normale. Désormais nous pouvons avoir l’huile rouge à volonté », se réjouit Fernande Nanga, une cliente.