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Air de boycott au sein du nouveau gouvernement centrafricain

Air de boycott au sein du nouveau gouvernement centrafricainDes partis de l’opposition démocratique dénoncent un cabinet déséquilibré.

C’est déjà la division au sein du nouveau gouvernement d’union nationale annoncé dimanche dernier en République centrafricaine. Avant même son entrée en fonction, un collectif de partis de l’opposition démocratique a annoncé lundi dernier qu’il n’y participera pas. Et pour cause, l’opposition démocratique ne dispose que de huit ministères « insignifiants » dans l’équipe de 34 membres pourtant censé être formée par Nicolas Tiangaye, le Premier ministre. « On n'a pas du tout été consulté… Ça a été un grand étonnement pour nous, surtout que le Premier ministre est issu de nos rangs », déplore Jean Edouard Koyambounou, porte-parole du collectif des partis de l'opposition démocratique, à la presse. Il ajoute que la Séléka a également attribué seize postes à ses alliés « se faisant passer pour des militants de la société civile ». Toutefois, lorsque nous mettions sous presse hier, au moins cinq d’entre ces ministres et le Premier ministre avaient accepté d’adhérer au gouvernement, certains sans l’accord de leur parti.

Le nouveau gouvernement d’union nationale comprend en outre neuf ministères clés détenus par des hommes issus de la rébellion et un ministère dirigé par un ex-proche du président déchu François Bozizé. Hier devait se tenir le tout premier conseil de cabinet. Ce boycott apparaît comme un second caillou dans la chaussure du président autoproclamé, Michel Djotodia, après la grogne déjà manifestée la semaine dernière dans les rangs de la Séléka au sujet de son autorité. Il intervient alors que se tient ce mercredi à N’Djamena au Tchad un sommet avec en vedette la crise centrafricaine. La rencontre à laquelle prendra part le président Jacob Zuma a été annoncée par le président tchadien Idriss Deby, au terme d'un mini-sommet consacré à cette crise en marge du 5e sommet des Brics en Afrique du Sud. Les responsables de l’Union africaine et les chefs d’Etats de la Ceeac présents ont à cette occasion évoqué la décision de suspension de la RCA par l’UA ainsi que celle du retour à l’ordre constitutionnel. « Des positions sont déjà prises… Nous sommes tous convenus de nous retrouver à N’Djamena pour voir comment faire pour revenir sur les accords de Libreville qui ont été signés en janvier 2013 », a déclaré Idriss Deby.

A Bangui, la situation revient au fur et à mesure à la normale, mais les pillages se poursuivent. C’est pourquoi hier, jour fixé par les autorités pour la réouverture des marchés et des administrations, l’heure était surtout aux constats et aux débuts de réfections des locaux.  Dans l’arrière pays par contre, c’est encore le règne du chaos. Des pillards armés vont de porte en porte et spolient les ménages, dans certaines localités.

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