L’argent servira à financer les plans d’action de quatre institutions du système onusien au cameroun entre 2013 et 2017.
Les plans d’actions de programmes pays (Cpap) du Programme alimentaire mondial (Pam), du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Cameroun pour la période 2013-2017 peuvent démarrer. Les représentants-résidents de ces quatre agences du Système des Nations unies (Snu) ont procédé hier à Yaoundé, à la signature des documents y relatifs avec le gouvernement camerounais, représenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Yaouba Abdoulaye. C’est la première fois que ces agences se mettent ensemble pour valider et signer leurs Cpap.
Ces programmes concernent l’intégration des facteurs préoccupants dans les politiques, stratégies et plans de développement, y compris la protection sociale ; la réduction de la mortalité maternelle ; le genre ; la jeunesse ; la justice et les droits humains ; l’accès à la justice et le renforcement des capacités nationales pour la gestion des programmes-pays. Pour la mise en œuvre des programmes validés, « l’estimation de notre contribution financière s’élève à 77 milliards de F sur cinq ans », a déclaré Steven Ursino, coordonnateur du Snu au Cameroun et par ailleurs, représentant-résident du Pnud.
L’enveloppe budgétaire allouée par le Snu au titre de l’aide au développement passe d’environ 58 milliards pour la période 2008-2012 à 77 milliards pour celle allant de 2013 à 2017. Au niveau stratégique, la présence des Nations unies va s’étendre dans toutes les régions du pays. Même si, précise Steven Ursino, « nous envisageons de mettre un accent particulier dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord, à cause des récentes inondations qui ont eu des impacts négatifs sur la vie des populations ».
Autre progression, « c’est de pouvoir identifier les besoins des populations-cibles vulnérables notamment les enfants, les femmes, la jeune fille, la jeunesse et les personnes qui ont du mal à s’en sortir tous les jours à cause d’une protection sociale inadéquate », a déclaré Alain Sibenaler, représentant-résident de l’Unfpa. Quant au Pam, le programme « Greniers villageois » va se poursuivre, de même que les cantines scolaires qui devraient reprendre dès septembre prochain dans les régions du Nord et l’Extrême-Nord et sur le long terme, mettre en place une politique dans ce domaine.
