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Dossier de la Rédaction

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Du théâtre-jeune dans la cité

Le festival Ados en Scène va regrouper des élèves du secondaire dès ce 8 avril à Douala.

Qui va succéder aux troupes du lycée français Dominique Savio et du lycée de New Bell, les deux gagnants de l’édition 2012 ? Pour tenter de répondre à cette question cette année, huit établissements du secondaire seront en lice lors de ce 3e rendez-vous du festival de théâtre interscolaire Ados en Scène. Parmi eux, deux nouveaux compétiteurs : le lycée polyvalent de Bonabéri et le collège Eyengue Nkongo à Deido.

Sur les planches de l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala dès le 8 avril 2013, les jeunes comédiens seront notés sur le texte, l’incarnation du personnage, l’occupation scénique, la mise en scène et la réaction du public. Des dizaines d’élèves de 12 à 20 ans passeront ainsi devant un jury éclectique composé de Lionel Manga, président comme l’année précédente, de Danièle Diwouta-Kotto, architecte, de Justine Gaga, plasticienne, et de Félicien Ngayene, professeur de français.

En dehors de la compétition, l’édition n°3 d’Ados en Scène va présenter la troupe des jeunes espoirs. Cette formation théâtrale est composée des comédiens-élèves qui se sont illustrés lors des précédentes éditions et de quelques étudiants. Un regroupement de jeunes Camerounais et non-Camerounais qui s’accorde à l’idée de « rapprochement culturel » prôné par le festival, selon les mots de Dominique Depaule, initiateur du projet. Un évènement fédérateur, dont les locaux devraient s’approprier, selon le souhait d’Alain Casanova, proviseur de Dominique Savio : « A terme, nous souhaitons qu’Ados en Scène devienne un festival camerounais ».

En attendant, Dominique Depaule, professeur de Lettres classiques au lycée français, rappelle l’objectif premier de ces rencontres théâtrales pour les élèves : « Leur donner le goût de la langue, de la lecture, de la littérature… susciter auprès des jeunes publics le goût du jeu et du spectacle, tout en renforçant les liens entre l’école et le monde des arts ». Sur ce dernier point, son confrère camerounais Félicien Ngayene attire l’attention sur la manière dont les pièces de théâtre sont enseignées, comme des textes sans relief, « alors que dans l’esprit de ceux qui les ont créées, c’est du donner à voir ».

Rendez-vous donc ce lundi sur la scène de l’Ifc. Après un lancement officiel le 27 mars dernier, à travers un carnaval animé par les huit établissements.



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