Théodore Ebobo est le nouveau président du comité de gestion du Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc). Il remplace à ce poste Pierre Tsimi Enouga, en fonction depuis la création du Fodecc en mars 2006. Il a été désigné mardi dernier à Yaoundé lors d’une session du comité de gestion présidée par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey.

Avec les autres membres dudit comité, M. Ebobo devra relever les nombreux défis de ces deux cultures de rente en menant à bien les missions à lui assignées qui, de l’avis du Minfi, permettront de voir les changements sur le terrain au profit des producteurs. Pour accomplir ses missions, le nouveau responsable du comité de gestion du Fodecc a annoncé une séance de travail avec ses collaborateurs le 10 avril prochain, question d’arrêter un plan d’actions. Mais déjà, « les moyens déjà mis ou en cours, nous permettront d’avancer très rapidement », a déclaré Théodore Ebobo.

En mettant sur pied cette nouvelle équipe, le gouvernement entend donner une bouffée d’oxygène au processus de relance des filières cacao et café. « Il est question à travers le Fodecc, d’apporter dans une démarche bilatérale, secteur public-secteur privé, tout le soutien nécessaire en matière de promotion de ces filières, de disponibilité de l’information, de formation et d’appuis dans le domaine de la recherche pour permettre que notre cacao et notre café puissent retrouver le label qui était le leur par le passé », a déclaré Alamine Ousmane Mey. Actuellement, les filières cacao et café sont au centre des attentions du gouvernement, qui multiplie les actions en vue d’augmenter la production et de d’améliorer la qualité. Pour cela, les objectifs de production sont connus. 600 000 tonnes de cacao et 160 000 tonnes de café (arabica et robusta) à l’horizon 2020 pour répondre à la demande nationale, régionale et internationale. Pour y arriver, il faut impliquer le maximum de jeunes dans ces filières.

Le Fodecc est un établissement public administratif de type particulier, bras séculier de l’Etat pour booster le développement du cacao et du café camerounais. Il a pour objectif de financer et de payer les prestations relatives à l’appui et à la relance des filières cacao et café ; au soutien à la recherche appliquée sur ces produits et à l’amélioration de leur qualité ; à l’appui aux programmes de formation et d’information des opérateurs desdites filières et enfin, à la promotion de la transformation et de la consommation locales du cacao et du café.