Un jour spécial pour Flavien Ngibaot, chef de la brigade nationale des opérations de contrôle forestier et de lutte anti-braconnage et ses 12 collaborateurs. En tout 13 responsables ont prêté serment lundi dernier au Tribunal de grande instance du Mfoundi à Yaoundé, au cours d’une cérémonie présidée par le magistrat Gilbert Schlick. Leurs missions consistent entre autres à s’opposer aux violations de la réglementation par les exploitants forestiers. Des infractions qui ternissent l’image du pays à l’extérieur et décourage les investisseurs étrangers. C’est pourquoi, il leur a été demandé de « servir l’Etat et non de se servir. »

Dans l’accomplissement de ses différentes responsabilités, telles que le contrôle des activités de chasse, mais aussi de celles des industries de transformation du bois, la brigade nationale de contrôle n’a pas affaire à des enfants de cœur. Comme le confirme le chef de brigade, « nous, nous avons la loi, mais la plupart des exploitants ont des armes. Il est vrai que nous avons une formation militaire, et que la loi nous permet de recourir aux forces de l’ordre, mais le manque d’armes nous pose préjudice. » Une difficulté et d’autres auxquelles ils devront faire face dans l’exercice de leurs fonctions.