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Dossier de la Rédaction

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Le procureur délivre son réquisitoire dans l'Affaire Minfopra

Le procureur délivre son réquisitoire dans l'Affaire MinfopraSans doute s’achemine-t-on vers le dénouement du procès qui oppose l’Etat du Cameroun et le ministère public à Josué Fomekong, Léon Bertrand Ngouo, Benjamin Hamboa et Jean Yves Njamen, cités dans l’affaire de détournement de deniers publics et de tentative de détournement.A l’audience de lundi, l’avocat général a requis la condamnation des accusés pour des faits qu’il estime établis. Il a continué de démontrer que les accusés ont floué l’Etat dans des marchés mal exécutés pour certains, pas du tout réalisés pour d’autres. Il a battu en brèche les propos des différents témoins qui ont défilé à la barre, les qualifiant même d’"acteurs de théâtre". Le procureur argumente que l’Etat a payé trois fois pour l’installation du Sygipes (Système de gestion intégré du personnel de l’Etat et de la solde) dans trois ministères-pilotes. Pour lui, la prestation aurait pu être exécutée une seule fois, si les prestataires n’étaient pas cupides. Finalement, l’Etat y laisse une bagatelle d’environ 800 millions de Fcfa. « Il n’est nullement question de faute de gestion, mais bel et bien d’infraction pénale qui mérite d’être condamnée » a requis l’avocat général.

Avant son réquisitoire, deux témoins de la défense ont fait leurs dépositions : Chantal Mveh et Nsasso Bilé, tous informaticiens. La première était chargée d’études à la division informatique du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative en 2005. Elle affirme qu’elle s’occupait de la supervision de l’exploitation du Sygipes par les utilisateurs du Minfopra. Pour elle, le système mis en place par CGCom de Josué Fomekong était opérationnel et fonctionnait même très bien. Elle fonde son appréciation sur des statistiques. « Avant l’action de CGCom, le Minfopra traitait à peine une centaine de dossiers sur la gestion de carrière des fonctionnaires par an. Avec l’intervention de cette société dans le cadre de Sygipes, le ministère est passé à plus de 3 000 dossiers », a-t-elle argumenté.

D’après Chantal Mveh, Sygipes devait se déployer dans les autres ministères dans la perspective de la déconcentration de la gestion des carrières des fonctionnaires et c’est à ce titre que le Mincom et le Minesup étaient en lice. Le deuxième témoin, Nsasso Bilé, membre de l’équipe opérationnelle de Sygipes au ministère de l’Economie et des Finances a tenu le même langage : « Avant Sygipes installée par CGCom, il y a eu plusieurs essais infructueux. L’application, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui résulte de la technologie mise en place par l’équipe de Josué Fomekong », a déclaré Nsasso Bilé au tribunal. Ce témoin a même rappelé que les bailleurs de fonds du Cameroun qui tenaient à l’installation de cet outil ont félicité le gouvernement pour l’initiative.

La défense a sollicité et obtenu de donner sa réplique à la prochaine audience. Elle aura lieu le 22 avril prochain.Le procureur délivre son réquisitoire dans l'Affaire Minfopra




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