Dans diverses administrations, le train est en marche malgré quelques difficultés.

Comme tout système à ses débuts, le budget-programme bien qu’exécutoire, fait face à des difficultés d’adaptation dans sa mise en application depuis le début de l’année.

Minpmeesa

« Nous avions des difficultés de démarrage mais depuis deux semaines, tout va pour le mieux. Même si avant, ce n’était pas facile. Heureusement que nous travaillions avec nos fournisseurs habituels. Et comme on ne peut pas fermer le ministère parce que le budget-programme n’est pas exécuté, nous avons opté pour une gestion prévisionnelle en anticipant les choses. » C’est en ces termes que s’est exprimé hier Tobi Mahounde, directeur des affaires générales au ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Comme pour confirmer que le concept en vigueur en matière de recettes et de dépenses pour une gestion axée sur les résultats s’exécute déjà depuis quelque temps malgré quelques soucis. « Nous avons eu des difficultés dans sa mise en place parce que c’est une nouvelle application, mais nous avons déjà commencé à éditer certains cartons comme on le dit dans le jargon et nous avons déjà presque tout maîtrisé en deux semaines », rassure notre interlocuteur. Des problèmes qui se réfèrent à l’invalidation de certains documents et à la connexion au réseau de contrôle entre le ministère des Finances et le Minpmeesa.

Mincommerce

M. Boniface Bayaola, Dag, joint au téléphone hier, avoue n’avoir aucune difficulté à ce sujet. « Nous payons nos factures, y compris nos frais de mission, et nous achetons le matériel de travail normalement », affirme-t-il. Le directeur des affaires générales du ministère du Commerce déplore néanmoins quelques problèmes au niveau de la maîtrise du nouveau logiciel par le personnel informatique de son département ministériel. « Ils ne savent pas encore comment traiter les ordres de mission, les factures, les mercuriales. A cela, s’ajoute le problème de connexion des machines avec le ministère des Finances », relève-t-il.

Minepat

Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, la situation est identique. La timidité du début de l’exercice en cours fait place petit à petit à une effervescence. « J’ai déjà vu les cartons d’engagement circuler, signe que le budget programme est exécutoire. En plus, je reviens d’une mission puisque généralement aucune mission n’est possible sans argent », confie un responsable de ce ministère. A sa suite, un autre relève que l’ambiance des grands jours n’est pas encore atteinte. « Les hommes d’affaires n’ont pas encore commencé à défiler dans nos couloirs. Ce qui veut dire que les projets ne sont pas encore véritablement lancés », croit savoir notre source.