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Dossier de la Rédaction

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Abomination

Alors que le feuilleton noir des crimes rituels des adolescentes de Mimboman est loin d’être terminé, mais surtout d’avoir livré ses moindres secrets, voici donc un nouveau fait divers sordide qui nous vient de Mamfé, dans le Cameroun profond de la région du Sud-Ouest, et qui va alimenter la série macabre. Un jeune homme de 22 ans enlève en plein après-midi un garçonnet de sept ans, l’exécute froidement et après l’avoir charcuté consomme une partie du malheureux. Les restes que son appétit démoniaque non pas assouvis sur le champ ont été simplement placés derrière la case familiale pour être fumés dans les règles de l’art. C’est une odeur pestilentielle autour de la maison qui fera découvrir l’horreur et conduire la famille à dénoncer le coupable aux autorités locales. Aux forces de l’ordre, lors de son exploitation, le criminel affirme sans vergogne qu’il n’est pas à son premier coup dans ce registre d’une cruauté extraordinaire car ayant été initié au Nigeria, il avait reçu de ses gourous la certitude « d’avoir le pouvoir de commander » après avoir mangé de la chair humaine. Les faits sont authentiques, et comme tels, ils donnent des frissons au commun des mortels, qui fort heureusement, constitue l’immense majorité de l’espèce humaine en perpétuelle épanouissement.

Comment ne pas être pétrifié d’indignation face au sort tragique de ce garçonnet de Mamfé, qui, commissionné par son père pour acheter une minable lame de rasoir dans la boutique d’à côté a rencontré l’horreur au coin de la rue ? Comment ne pas avoir la nausée face aux scènes insoutenables de ces jeunes adolescentes de Mimboman qui hier pétillantes de vie et fierté de leurs parents, ont été retrouvées dans des bosquets sauvagement assassinées par des sinistres bourreaux qui ont pris un soin macabre pour les violer et arracher leurs organes génitaux et aussi leur cœur pour des destinations sans nom ? Comment rester sans réaction devant cette déferlante de crimes rituels et autres tueries des enfants et profanations des tombes pour un commerce monstrueux des organes humains ? Il n’y a pas d’autres mots pour décrier de tels actes qui portent atteinte à l’essence même de la vie humaine : il s’agit d’une abomination, pas simplement au sens biblique mais dans la plus large acceptation du terme au-delà de toutes les cultures. Car au regard de tous ces faits macabres vécus dans notre quotidien, on peut s’interroger non sans raison si le respect élémentaire dû à la vie n’est pas en train de disparaître. Face à leur récurrence, il faut craindre une dangereuse banalisation de ces atrocités qui constituent ni plus ni moins qu’un déni inacceptable de la vie humaine qui demeure la valeur suprême sacrée. Sans laquelle il n’y a aucun exercise de pouvoir, aucune jouissance des richesses merveilleuses que Dieu a gracieusement offertes à ses créatures à son image. Et au final, ce serait le retour au néant, à moins que ce ne soit le chaos absolu. Il s’agit donc d’un problème de survie collective à laquelle la société toute entière doit veiller. La société de bonheur et de prospérité pour tous les Camerounais à laquelle s’attèle inlassablement le président Paul Biya ne saura se faire sans la promotion d’une culture de valeurs, socle du développement permanent et de l’épanouissement commun, propre à toutes les nations qui ont su générer des mécanismes endogènes pour rejeter leurs impuretés. Et les lugubres commanditaires qui dans l’ombre tirent les ficelles de crimes de sang pour des ambitions pouvoiristes et autres raisons mourront de leur propre mort. Il ne sauraient avoir le dernier mot mais nous aurons à rendre compte devant la volonté d’un peuple uni et triomphant. Car il faut le souligner avec force, les vérités vraies sont éternelles et immuables. Ni la sorcellerie ni les pratiques magico-religieuses n’ont produit de grands hommes ni engendré de nations développées. A la base, il n’y a que l’effort, le travail et encore l’amour du travail

 

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