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Dossier de la Rédaction

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La colère des motos-taximen de Garoua

La colère des motos-taximen de GarouaUn mouvement d’humeur observé hier pour dénoncer des abus aux différents postes de contrôle.

Difficile hier de se déplacer dans la ville de Garoua, pour ceux n’ayant pas de véhicule. Les motos-taxis qui y représentent le principal moyen de transport ont, en effet, décidé d’observer un mouvement d’humeur, suivi par plus des deux tiers des acteurs de cette corporation. En files, les conducteurs de deux roues ont sillonné dans la matinée une bonne partie de la ville en klaxonnant bruyamment pour exprimer leur colère, et sont même allés jusqu’à démanteler certains des postes de contrôles établis dans le cadre de la campagne conjointe Gendarmerie – Police pour la vérification des documents de transport. Approchés par  Cameroon Tribune, quelques-uns d’entre eux ont exprimé leurs griefs à l’encontre de l’opération : des pénalités infligées arbitrairement lors du paiement des vignettes, l’élargissement des pièces fiscales requises durant les contrôles. Ils s’insurgent aussi contre le manque de courtoisie, voire les tracasseries de la part des forces du maintien de l’ordre. Et tout cela, alors même que la note de service conjointe SED/DGSN qui institue ces contrôles et dont Cameroon Tribune a eu copie, indique que « l’exploitation de motocycles à titre onéreux bénéficie d’une règlementation particulière. Compte tenu des mutations qui sont observées dans ce secteur en application des très hautes directives du chef de l’Etat (…) il sera provisoirement sursis au contrôle des pièces exigibles ».

C’est finalement auprès du gouverneur de la région du Nord que les motos-taximen vont porter leurs doléances. Après avoir écouté les porte-parole des différents syndicats et associations des motos-taximen, Otto Wilson a assuré avoir pris bonne note de leurs préoccupations et qu’un terrain d’entente devait être trouvé. Des propos qui ne semblent pas avoir du tout convaincu ses interlocuteurs, ce d’autant plus que ces derniers ont poursuivi leur grève, allant même jusqu’à obliger manu militari ceux de leurs confrères qui continuaient encore de travailler à adhérer au mouvement. Pour éviter que cette situation ne conduise à des débordements, les autorités administratives ont fait appel aux forces du maintien de l’ordre pour ramener le calme. Au moment où nous mettions sous presse, un calme relatif règnait sur la ville. Mais les tensions dans les rangs des motos-taximen sont loin d’être évacuées.


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