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Dossier de la Rédaction

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Une trentaine de receleurs interpellés à Douala

Oyack : une trentaine de receleurs interpelésDes pièces de près de 5000 motos saisies hier par les forces de l’ordre, entre autres effets.

Le trafic est d’importance ! Des pièces de près de 5000 mille motos volées, parquées dans des cases de fortune. Des sortes de baraques longeant une ruelle au quartier Oyack au lieu dit « Pont Blanchisseur ».

Jeudi matin, les forces de l’ordre ont donné l’assaut en envahissant ce haut lieu de recel d’objets volés. La majorité de receleurs, surpris en flagrant délit, n’ont pas eu le temps de s’enfuir. Ils ont été encerclés par les policiers. Les agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud) sont aussi venus en renfort de cette opération supervisée par le sous-préfet de Douala III.

Ce qui s’offre d’abord aux regards, c’est un véritable bric-à-brac exposé en plein air. Des étagères de fortune où sont étalées des pièces de motos de tout genre, et même des engins encore tout neufs. On découvre également un autre rayon. Des compteurs, des tuyaux, des câbles, des haches, des bouteilles de gaz, de vieux congélateurs, des tôles, des antivols et divers.

Cette opération initiée par le commissariat central numéro 1, venait à la rescousse de celui du 8e arrondissement du même quartier. Selon les forces de l’ordre, c’est un réseau de recel de longue date longtemps combattu. En vain jusque là. « Le réseau est tellement bien huilé qu’il entretient des opérations de braquages dans la ville. C’est un véritable marché pour les voleurs de motos. Après les agressions et divers vols, ils viennent dans le secteur marchander ces engins qui sont dépiécés sur place », explique la police. Toujours selon elle, le commerce est devenu assez florissant pour ces receleurs qui reçoivent des commandes de motos. Le travail se fait dans leur « laboratoire » où ces motos sont soit montées, soit "dépiécées".

Aux dires du chef de quartier, cette situation a plusieurs fois occasionné des bagarres mortelles dans le coin. « Il y a près de quatre morts », s’il faut faire un bilan, indique Roger Kuete. Près d’une trentaine de receleurs ont été interpelés. Le commissariat central numéro 1 quant à lui a décidé de continuer l’assainissement du secteur par de telles opérations.



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