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Dossier de la Rédaction

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Tout est fini pour Samiris

Le Conseil  des ministres de la CIMA a rejeté le recours en réhabilitation de la compagnie.

Le feuilleton Samiris (Société d’assurances automobile, maladie, incendie, risques divers et sociaux), est définitivement clos. Tous les espoirs de réouverture de cette compagnie sont désormais envolés, tant chez les dirigeants, les employés que chez les assurés. Le dernier épisode ayant été tourné à Dakar au Sénégal le 7 avril dernier. En effet, réuni en ces lieu et date, les ministres en charge du secteur des assurances des pays membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), ont rejeté le recours de cette compagnie de droit camerounais, « compte tenu de la non pertinence des motifs », peut-on lire dans le communiqué final du Conseil des ministres.

Ce recours, introduit en octobre 2012 par Roger Kamdem, PDG de Samiris qui croyait avoir fait tout ce qu’il fallait pour remettre l’entreprise sur pied, visait l’annulation de la décision de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), portant retrait de la totalité des agréments de cette société d’assurances.  Les portes de cette entreprise resteront donc closes. D’ailleurs, les plaques signalétiques des agences de la compagnie à Yaoundé ne sont plus visibles.

Pour mémoire, la CRCA qui est l’instance régulatrice de la conférence a procédé au retrait de la totalité des agréments de la société Samiris, « dans le but principalement de protéger des assurés  et des bénéficiaires des contrats d’assurances », avait précisé Jean Claude Ngbwa, secrétaire général de la CIMA, dans une interview accordée à CT en début d’année.  Cette mesure est intervenue après qu’un plan de refinancement, de l’ordre de 815 millions de F a été demandé à la compagnie d’assurances suite à des contrôles. Une situation mise à jour, selon le promoteur de la compagnie d’assurance, suite à une supposée lettre de la Commission nationale anti-corruption (CONAC). D’ailleurs, malgré le fait d’avoir pris note que cette lettre était fausse, la commission régionale de contrôle des assurances affirme que cette situation n’a en rien influencé sa décision. A présent, le liquidateur judiciaire doit entrer en scène, avec pour objectif,  «d’essuyer les larmes » des bénéficiaires des différents contrats d’assurances chez la défunte Samiris.   

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