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Dossier de la Rédaction

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La gendarmerie tient le cap de la Prévention routière

Elle a effectué une descente le week-end dernier sur l’axe Yaoundé-Bafoussam.

Le détachement des éléments de la gendarmerie nationale sur l’axe Yaoundé-Bafoussam le week-end dernier dans le cadre de la prévention routière n’était pas de tout repos. De sources introduites, pas moins de 300 automobilistes en infraction pour divers motifs ont été épinglés. Le général de division Simon Pierre Dagafounangsou qui conduisait les opérations a lui-même été témoin oculaire de ce qu’il a qualifié d’«actes de déviance». Au village Akak I, à la sortie Ouest de Yaoundé, le chauffeur du minibus immatriculé CE 618 DJ pris en infraction pour «absence du port de ceinture de sécurité» a tenté de corrompre l’adjudant chef Joseph Ekokobe avec un billet de 1000 F.  Pour justifier son acte, il a expliqué qu’il n’a pas voulu corrompre le gendarme, mais lui remettre cet argent laissé sur le siège chauffeur par son prédécesseur. «Ton cas est laid», lance un gendarme. Un autre automobiliste, visiblement très inspiré, faute de ceinture de sécurité a carrément retiré celle de son pantalon pour  la sangler autour de lui. Pris en flagrant délit, sa pénalité est doublée. Au lieu de débourser 3 600 F, il est contraint de payer séance tenante et à contre cœur 7 200 F avant de reprendre la route avec un pantalon descendant. La ceinture ayant été retenue.

A Kon-Yambetta dans le Mbam et Inoubou où la gendarmerie a érigé un autre poste de contrôle, la circulation n’est pas assez dense, contrairement à Akak I. N’empêche que les automobilistes fassent l’objet d’un contrôle. A l’instar du premier poste de contrôle, les pandores vérifient entre autres motifs le niveau de vitesse, la visite technique, les vignettes, l’assurance, le chargement,  l’identité des occupants, les licences d’exploitation. Ceux pris en infraction paient la ou les pénalités conformément aux taux en vigueur. Dans le cas contraire, ils sont entendus séance tenante sur procès-verbal et prévenus de ce que la sanction devra s’alourdir une fois le véhicule mis en fourrière. Sous un soleil de plomb, les esprits s’échauffent avec des échanges parfois vifs.

Cependant, cette phase lancée le 1er janvier 2013 n’est pas un alibi pour les pouvoirs publics pour rançonner les usagers de la route, comme d’aucuns le laissent croire. Mais, celle-ci se veut aussi pédagogique. D’autant plus que, par moments, entre gendarmes et automobilistes, il s’établit un échange courtois entre hommes civilisés. «Ce n’est pas l’argent qu’on cherche. C’est tout simplement parce que vous êtes en faute que l’on vous interpelle», précise le général Simon Pierre Dagafounangsou aux occupants d’un véhicule. Aux dires d’un officier de gendarmerie, depuis quelque temps le nombre de morts sur cet axe est passé de 125 à 65 par mois.

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