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Dossier de la Rédaction

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Sérénité

Convoqué aux urnes dimanche, en vue d’élire 70 des 100 membres du premier Sénat camerounais, le corps électoral constitué de conseillers municipaux s’est fortement mobilisé. Le taux de participation rendu public dimanche soir par le directeur général des Elections, Mohaman Sani Tanimou, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, est de 98.97%. Une forte mobilisation qui traduit l’attachement des grands électeurs à la consolidation du système démocratique camerounais.

Quant au scrutin proprement dit, qui est venu boucler une campagne électorale de deux semaines, il s’est déroulé dans le calme et la discipline sur toute l’étendue du territoire national, selon des sources concordantes. De manière générale, les acteurs s’en sont tenus aux règles du jeu telles qu’édictées par le Code électoral. Malgré les enjeux et les passions que peut susciter une élection aussi importante que celle des membres du Sénat, la chambre haute du Parlement, les électeurs sont restés dignes. Ils ont donné une preuve supplémentaire de l’enracinement de la démocratie au Cameroun.

Avec l’élection des membres du Sénat, le Parlement camerounais deviendra bientôt bicaméral dans les faits. Alors que sa première chambre, l’Assemblée nationale, continuera de représenter la Nation, la deuxième chambre représentera les collectivités territoriales décentralisées, que sont les communes et les régions. Des collectivités qui attendent des futurs élus une meilleure prise en compte de leurs problèmes. La mise sur pied du Sénat, il convient de le rappeler, s’inscrit dans la mouvance de la mise en place des institutions prévues par la loi fondamentale. Un processus que le président de la République, Paul Biya, entend mener à son terme, pour bâtir un Etat moderne, avec des institutions solides et stables.

Après le vote de dimanche dernier, il reste maintenant à conduire dans la transparence les opérations liées au dépouillement, au recensement général des votes, au contentieux post-électoral et à la proclamation des résultats définitifs. Ce qui permettra bientôt de savoir qui sont les 70 élus du tout premier Sénat du Cameroun. Il y a fort à parier que Elections Cameroon (Elecam) et la Cour suprême, agissant en lieu et place du Conseil constitutionnel, qui ont fait un travail apprécié par l’immense majorité des Camerounais, à l’occasion de l’examen des candidatures, ne ménageront aucun effort pour continuer d’affirmer respectivement leur indépendance et leur impartialité.

C’est au terme de ce processus que le chef de l’Etat désignera les 30 autres sénateurs, soit trois par région, conformément à ses prérogatives constitutionnelles. En attendant de savoir qui sera qui dans le premier Sénat camerounais, il convient de garder la tête froide et de laisser Elecam et la Cour suprême conduire dans la sérénité les opérations dont elles ont encore la charge. Afin que triomphe une fois de plus, au terme du processus électoral en cours, la démocratie camerounaise dont l’évolution intéresse au plus haut point la communauté internationale qui a dépêché plus de 100 observateurs à Yaoundé pour le scrutin de dimanche dernier.

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