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Dossier de la Rédaction

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Développement participatif, Une économie viable pour le rural

La question est au cœur du séminaire régional ouvert mardi à Douala.

Le développement participatif, plus qu’une mise à disposition des moyens techniques et financiers au service des populations. Egalement, l’élaboration d’idées, d’outils et de politiques pour une mise en œuvre plus efficace des projets menés sur le terrain et une meilleure atteinte des objectifs fixés. C’est dans cette logique que Bruno Gain, ambassadeur de France au Cameroun, a inscrit le séminaire régional organisé conjointement par le Programme national de développement participatif (Pndp) et l’Agence française de développement (Afd). Au cœur des travaux lancés ce 15 avril 2013, s’étendant jusqu’à jeudi prochain : le développement économique des territoires ruraux.

Au programme, témoignages et interventions d’acteurs du développement local dans onze pays d’Afrique subsaharienne. En plus de descentes sur le terrain prévues mercredi. Un partage d’expériences auquel prennent part près de 80 participants, parmi lesquels des élus locaux. Différents experts vont ainsi entretenir le public sur les questions notamment de décentralisation, de gouvernance locale, de gestion des ressources naturelles et foncières. Avec les collectivités territoriales décentralisées comme cibles principales des actions de développement. Pays par pays, Bénin, Madagascar, Cameroun, Sénégal, Mauritanie, Rca, Burkina Faso, Togo, Guinée, Niger, Mali, les intervenants évoqueront les initiatives menées dans les activités économiques des territoires ruraux, agriculture, foresterie, élevage et pêche.

Au Cameroun, ces activités font partie des secteurs dans lesquels le Pndp veut renforcer son appui aux collectivités locales pour la 2e phase de son intervention. Une 2e phase financée à hauteur de 38 milliards F par l’Afd, pratiquement le triple du montant de la première phase, estimé à 13 milliards F. Une augmentation que Bruno Gain justifie : « Chaque fois que nous allons sur le terrain, nous nous apercevons que c’est de l’argent qui est bien dépensé parce qu’il y a ce lien très étroit avec les populations. Ce sont des projets élaborés dans le cadre des plans de développement communaux, qui répondent de très près aux besoins de la population qui elle-même va assurer une sorte de suivi citoyen de ces programmes et c’est vraiment très efficace ».

Et les retombées pour les territoires ruraux sont nombreuses. Le Pndp a entre autres construit 325 salles de classe, 32 centres de santé intégrés, 161 km de pistes rurales, 548 points d’eau, 65 640 mètres de moyenne tension et 50 940 mètres de basse tension… Une volonté de développement primordiale dans le contexte actuel où l’exode rural s’intensifie en Afrique. Illustration avec la déclaration du délégué du gouvernement auprès de la Commune urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè : « Douala, c’était 30% de la population du Littoral il y a près de 40 ans. Aujourd’hui, environ 75% de la population régionale y réside au détriment des zones rurales ».



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