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Dossier de la Rédaction

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La Ceeac harmonise ses stratégies en matière de développement durable

C’est l’enjeu d’un atelier sous-régional ouvert le 15 avril dernier à Yaoundé.


Comment relever le défi des changements climatiques, des conflits et des crises pour développer durablement l’Afrique centrale? C’est autour de cette question que sont réunies depuis lundi dernier à Yaoundé diverses têtes pensantes des secteurs culturels, éducatifs et scientifiques de la sous-région à Yaoundé. Il est question de rompre avec le cycle de ces fléaux qui sapent les efforts de développement des Etats. Et c’est d’ailleurs par un état des lieux de cette situation que s’est ouvert l’atelier. Les résultats d’une étude dirigée par l’Unesco l’an dernier dans les dix pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) ont été présentés aux participants. Laquelle étude a révélé des insuffisances et des disparités dans les politiques nationales en matière de paix et de développement durable. D’où la nécessité de changer la donne. « Il a d’abord été privilégié trois axes d’intervention, c’est à dire la paix et la sécurité comme premier axe, ensuite les infrastructures et enfin, l’environnement et la protection des ressources naturelles, qui sont le fondement d’un développement durable », a déclaré Remy Mukongo, expert de la Ceeac qui a ouvert les travaux.

L’atelier qui se déroule à l’Ecole nationale supérieure polytechnique doit déboucher demain vendredi sur une stratégie globale dans cet espace économique. Un document sur lequel devront s’appuyer les décideurs nationaux pour harmoniser les actions de promotion d’une culture de la paix et d’un développement durable. « Pour mettre en œuvre les recommandations, nous allons d’abord élaborer un cadre de politique et de stratégie pour l’ensemble des dix pays. On va essayer d’intégrer des didacticiels spécifiques concernant des trois thèmes dans les programmes pour qu’on commence à sensibiliser nos enfants par l’école primaire, même la maternelle. On peut déjà demander à un enfant d’éteindre la lumière quand il a fini d’étudier. Ça c’est déjà de l’économie d’énergie », a indiqué Benoît Sossou, le directeur du bureau de l’Unesco au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique.

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