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Paul Biya, grand artisan de la libération des otages français

 Paul Biya, grand artisan de la libération des otages françaisLe dénouement. Vendredi soir au palais de l’Unité, la consternation et la stupeur d’il y a deux mois, avaient laissé la place au soulagement. On pouvait sortir le champagne, et lever son verre avec des sourires à la hauteur de la joie immense. Là, dans le salon des ambassadeurs, c’est un Paul Biya radieux qui a reçu la famille Moulin-Fournier, enlevée le 19 février dans l’Extrême Nord du Cameroun

et libérée aux premières heures de ce mémorable vendredi. A ses côtés,  la première dame, Chantal Biya, pleine d’attention pour les désormais ex-otages, a offert des fleurs et des cadeaux. Le tout sous les regards heureux de Laurent Fabius, ministre français  des Affaires étrangères, arrivé à Yaoundé quelques minutes plus tôt ; et de Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, employeur de Tanguy Moulin-Fournier.

Avant la petite cérémonie sobre mais conviviale, le président de la République a eu un bref entretien avec le chef de la diplomatie française. M. Fabius, dépêché à Yaoundé dès l’annonce de la libération des 7 otages, est venu porter au chef de l’Etat français le message de reconnaissance de son homologue français. François Hollande, qui n’a eu de cesse de rendre hommage à Paul Biya pour la conduite efficace des opérations ces derniers jours.

Et c’est vrai que le président de la République nous a réservé une belle surprise ce vendredi 19 avril. Deux mois, jours pour jours, après l’enlèvement de la famille Moulin-Fournier à Dabanga dans la région de l’Extrême Nord, la bonne nouvelle est arrivée au moment où le soleil se levait ce vendredi. Le communiqué du Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh lu dans les premières tranches d’information matinale allait lancer une journée marathon et mettre en branle les autorités et la presse de France et du Cameroun.

 Paul Biya, grand artisan de la libération des otages françaisPour Paul Biya volontiers modeste, c’est « incontestablement le fruit d’une coopération exemplaire entre les gouvernements français, nigérians et camerounais. » Le président n’a pas tort. Mais tout indique quand même qu’il a joué le rôle-clé. François Hollande le confirmera au moins trois fois au cours du week-end. D’abord lors de sa première réaction vendredi matin ; puis sur le site officiel de la présidence française ; et enfin samedi matin à l’aéroport d’Orly quelques minutes après l’arrivé des Moulin-Fournier en territoire français.

C’est donc le happy end. Occasion pour le chef de l’Etat camerounais de réaffirmer que le Cameroun est une terre d’hospitalité, de tolérance, de stabilité et de paix. Et d’inviter Tanguy-Moulin-Fournier à venir reprendre ses activités au plus vite après son séjour en France. Le chef de famille, lui aussi infiniment reconnaissant ne cache pas son désir de regagner le Cameroun très bientôt.

C’est donc fini. Dans un « bonheur extraordinaire », comme le dit si bien Laurent Fabius. Vendredi, tout n’était que sourires. Le résultat cinglant d’une belle démonstration de la diplomatie à la Camerounaise. Discrète mais ô combien efficace.


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