Le musée maritime de Douala a abordé la dernière phase de sa réhabilitation. Le projet, piloté par le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (Cncc), a été présenté ce 19 avril aux opérateurs du secteur maritime et autres mécènes.

 La cérémonie était présidée par le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, par ailleurs Président du conseil d’administration du Cncc. Il en a profité pour souligner l’importance de l’ouvrage, « un lieu de conservation, d’exposition et de rayonnement de l’histoire maritime de notre pays ».

En prélude à l’inauguration officielle, il était ainsi question pour ces opérateurs de s’approprier et d’accompagner le projet qui aborde son dernier virage, la scénographie. En d’autres termes, la mise en valeur des objets dans l’espace pour exposition. Cette mise en valeur va s’articuler autour de trois thématiques réparties par étage. Au premier, l’Homme dans son milieu naturel : habitat et mode de vie (pêche, cultures des peuples de l’eau, rituels). Au deuxième, l’évolution des types de navires dans le monde et dans les ports camerounais. Au troisième niveau, l’histoire des échanges commerciaux et leur évolution dans les ports camerounais.

Autant d’aspects de la vie maritime du Cameroun que le Cncc veut mettre en exergue. Et pour Auguste Mbappe Penda, son directeur général, « actuellement, beaucoup a été fait en termes de dépenses pour les travaux, les études, la collecte d’œuvres d’art, le projet scientifique et culturel et la scénographie. Mais beaucoup reste encore à faire, car la vie d’un musée nécessite un investissement permanent en termes de location ou d’acquisition d’objets d’art et les recettes générées ne permettent généralement pas de couvrir toutes les charges d’exploitation que nécessite son fonctionnement ». D’où la création de la Fondation des amis du musée maritime de Douala. Organe bientôt mis en place, dont le Dg est déjà connu : Jean Marc Michel.

Cette fondation aura entre autres pour missions, selon Jean Marc Michel, de promouvoir et de faire rayonner l’activité maritime du Cameroun, d’accompagner la jeunesse locale désireuse de prendre la mer et d’y faire carrière. Mais surtout de « rechercher les moyens financiers, matériels, intellectuels et humains pouvant promouvoir le fonctionnement optimum du musée maritime ». D’où l’invitation d’éventuels bienfaiteurs vendredi dernier.