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Dossier de la Rédaction

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206 millions emportés dans un braquage à Douala

Deux gendarmes blessés lors de l’opération menée mardi contre une agence d’Ecobank non loin du marché Congo.

Aux abords de l’agence Ecobank sise au lieu dit Ancien 3e à Douala hier en fin d’après-midi, une foule compacte. Des centaines de curieux, des éléments des forces de l’ordre, des journalistes, sont sur les lieux où vient de se dérouler un braquage à main armée. Plutôt spectaculaire, à en croire les témoins. « Il y a un qui jouait au fou. Il a tourné dans les parages pendant des heures, en mangeant des saletés. Mais c’était lui le chef. Un autre avait garé sa moto en face de la banque, comme s’il attendait quelqu’un », explique un jeune homme approuvé par d’autres.

Aux alentours de 17h, arrive une fourgonnette de transfert de fonds. Elle doit en emporter de la banque. Des agents descendent et entrent dans l’établissement, escortés par deux gendarmes (aucun des témoins ne signale la présence de garde armé en faction au moment du coup). C’est quand ils en ressortent, transportant une malle, que les bandits passent à l’action. Ils sont quatre en tout. Le « fou » tire, touchant les pandores... Entre deux coups de téléphone, un colonel de gendarmerie rencontré sur les lieux confirme ce fait à CT. « L’un d’eux a été touché à la cuisse, et l’autre dans le dos ». Le cas de ce dernier suscite quelques inquiétudes.

Les braqueurs s’emparent de la malle et trois d’entre eux s’en vont sur la moto qui était garée depuis un moment. Le « fou » les suit un moment à pied, tirant en l’air pour disperser la foule et décourager probablement toute velléité de poursuite. Selon les témoins, il a ensuite enfourché une autre moto qui attendait plus loin. Les bandits s’envolent ainsi, l’argent aussi.

D’après le colonel susmentionné, un premier chiffre fait état de 206 millions de francs Cfa emportés. CT n’a pas pu avoir de confirmation officielle auprès du personnel de la banque, encore sous le choc de cette agression. Au moment où nous quittions les lieux hier, une réunion était en cours. Et une épaisse traînée de sang séchait sur le sol, à un des coins de l’immeuble abritant l’agence.


 

 

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