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René Esso, Il est parti…l’artiste

René Esso, Il est parti…l’artisteLe maître de chant a été mis en terre jeudi à Douala dans la stricte intimité familiale.

Un être particulier. René Marcelin Esso Elokan l’était. Un homme dont les obsèques et l’inhumation ont drainé une affluence impressionnante ces deux derniers jours. Alors, même si la mise en terre du fondateur du Chœur Madrigal a eu lieu hier, 25 avril 2013 , dans la plus stricte intimité à Bonantonè, le public qui attendait à côté n’en était pas moins nombreux. Une foule de personnalités de premier ordre de la République, hommes d’Etat, ministres, autorités administratives, judiciaires, politiques, religieuses, traditionnelles, académiques, famille et autres. Autant de monde venu assister à la dernière symphonie du Maitre. Juste un au-revoir.

Dans les chants des différentes chorales ayant fait le déplacement pour la paroisse Saint-Jean de Deido, le Chœur Madrigal en première place, Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala, a délivré une homélie loin de toute lamentation. Plutôt une célébration du disparu et de son héritage. Celui-là même qui n’a pas seulement été maitre de chant, mais également compositeur pour le Seigneur. Fervent catholique, laïque carmélite dont les piliers étaient la retraite et la prière, René Esso vivait dans le recueillement, à l’écart des vilenies du monde. Pour le prêtre officiant lors de la veillée avant-hier, René était en mission sur terre et une fois celle-ci achevée, il est retourné vers Dieu pour faire son rapport.

René Marcelin Esso Elokan. Un homme sérieux, rigoureux, compétent. Qui a vécu dans la foi, la simplicité et la générosité. Un homme qui n’était pas attaché aux choses matérielles. Des paroles, autant de qualités, prononcées par Laurent Esso, représentant de la famille, ministre d’Etat, ministre de la Justice. Un témoignage qui rendait une copie conforme de l’image que la famille Esso gardera de son bien-aimé disparu. Et que les quatre enfants garderont de leur père. Comme le montre le témoignage d’un de ses fils, qui a tenu à partager quelques anecdotes sur Papa. Celui-là même pour qui tout était musique. Dont la fourchette, à table, lui servait à jouer de la batterie, au risque d’éclabousser les enfants riant aux éclats. Celui-là aussi dont il est sûr d’une chose. Une fois arrivé aux portes du paradis, il cherchera à enrôler Saint-Pierre par une simple question : ténor ou baryton ?

Ces mémoires ont submergé ses proches d’émotion. Une émotion encore plus intense lors du morceau composé par le fils à son père. A cette musique, René Esso aura consacré plus de 40 ans de sa vie. A côté de son métier d’ingénieur général des Ponts et Chaussées.



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