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Dossier de la Rédaction

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La pacification en marche au Mali

Le processus de reconquête du Nord du Mali est irréversible. Il en est également ainsi de la pacification de cette partie du territoire. Malgré les difficultés, la communauté internationale a choisi de maintenir le cap. C’est donc à dessein que l’Organisation des Nations unies a jugé opportun d’adopter une résolution créant une mission de maintien de la paix au Mali mettant ainsi sur pied la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) en remplacement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Comme il fallait s’y attendre, la Minusma qui pourrait être déployée dès le 1er juillet prochain « pour une période initiale de 12 mois » tire les leçons du retrait progressif de la France, des épreuves de la Misma tout en capitalisant ses atouts. Les casques bleus de l’Onu, c’est-à-dire 11 200 soldats et 1 440 policiers, seront choisis autant que possible parmi les effectifs de la Misma composés des soldats français, tchadiens et ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il est prévu qu’un millier de soldats français restera au Mali pour contrer d’éventuelles actions de guérilla de la part des islamistes armés. Ces soldats savent pouvoir compter sur leurs bases-arrières du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire et du Tchad. La montée en puissance de la Minusma se fera simultanément avec la réduction du contingent français. Une réalité demeure certaine : les Nations unies ont intégré le coût de l’opération qui est de plusieurs centaines de millions de dollars par an à effectif plein, bien au-delà des 950 millions de dollars sollicités par la Cedeao pour s’acquitter de la charge financière d’une telle opération.

La Minusma n’aura pas seulement à se consacrer à la lutte anti-terroriste. Il lui revient également de stabiliser le centre urbain particulièrement au Nord et empêcher un retour des éléments armés dans ces zones. Mais aussi protéger les civils, le patrimoine culturel et veiller au respect des droits de l’homme. Il s’agit aussi d’aider les autorités maliennes de transition à promouvoir la réconciliation avec les Touaregs du Nord, organiser un dialogue politique national ainsi que une élection présidentielle et des législatives libres et transparentes. Une telle mission s’intègre parfaitement avec les objectifs de paix, de réconciliation et du parachèvement de la transition. Elle mérite donc de vaincre toutes les pesanteurs.

 

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