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Dossier de la Rédaction

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On mise sur l’Indication géographique

Le Cameroun valorise les acquis naturels, culturels et le savoir-faire de son territoire.

Dans la grande bataille planétaire que se livrent les Etats et les inventeurs, dans l’innovation, la possession des brevets, des marques de produits ou de services, des dessins et modèles industriels ou des noms commerciaux, le Cameroun voudrait miser davantage sur les Indications géographiques (IG). Angèle Nnoko Magui, directeur du développement technologique et de la propriété industrielle, explique qu’« Une indication géographique est un signe qui permet d’identifier un produit comme étant originaire d’un terroir, d’une région ou d’une localité de ce terroir, dans les cas où une qualité, réputation ou autre caractéristique déterminée du produit peut être attribuée essentiellement à ce terroir (facteurs géographiques locaux ou le savoir-faire ancestral) ». Ces signes peuvent être appliqués sur des produits agricoles naturels ou transformés, les produits artisanaux, afin de les différencier des produits similaires ou identiques, ne présentant pas de spécificités particulières reconnues.

Ainsi, s’il est vrai que la propriété intellectuelle offre la protection de la créativité, elle permet également de promouvoir et de valoriser les acquis naturels, culturels et le savoir-faire.

A titre d’exemples, à en croire certains experts du secteur, dans l’Union européenne, la valeur des ventes de toutes les IG a connu une croissance constante. Soit 12 % de hausse entre 2005 et 2010. En 2010, la valeur des ventes des IG européennes était estimée à 54,3 milliards d’euros (près de 4000 milliards de F). Dont 56 % pour la filière des vins, 15 % pour les alcools et 29 % pour les produits agricoles et alimentaires. Au Mexique : l’enregistrement de la boisson connue sous le nom de « Tequila » a conduit à un développement fulgurant de la zone géographique de production de cette boisson. Ce sont de tels bénéfices que le Cameroun compte tirer avec l’attribution prochaine des IG au poivre Penja et au miel blanc d’Oku.

A Penja, des retombées sont déjà perceptibles. Selon Emmanuel Nzenowo, secrétaire exécutif du Groupement représentatif IG poivre de Penja, « on est passé d’une vingtaine de producteurs à plus de 200. Les parcelles cultivées sont passées de 200 à plus de 400 hectares. Le prix bord champ connaît une hausse. Un kg de poivre noir se vend actuellement à 6000 F. Tandis que le poivre blanc s’achète à 7500 F le Kg (pour les petits grains) et 9000 F le Kg (pour les gros grains) alors que les prix des deux variétés oscillaient entre 4000 et 4500F. »



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