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Dossier de la Rédaction

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L’ordre de virement était faux dans l'Affaire CAA

L’ordre de virement était faux dans l'Affaire CAAL’audition du directeur des affaires juridiques et du contentieux de Afriland First Bank, Apollinaire Dongmo, devait clore le 29 avril dernier, la série de témoignages de l’accusation. Mais, ce n’est que le 8 mai prochain qu’il achèvera sa déposition. Il s’est présenté devant la barre dans l’affaire qui oppose, au Tribunal criminel spécial (TCS), l’Etat du Cameroun et la Caisse autonome d’amortissement (CAA) à Raymond Philippe Menguini (en fuite) et Jean-Baptiste Nguini Effa , ancien directeur général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP). Ces derniers sont accusés du détournement de 215 millions de F issus de la vente frauduleuse de 338 titres d’obligations du trésor à coupon zéro (OTZ), en coaction avec Ziem Amang et Brigitte Mekongo Atangana.

Interrogé sur l’ordre de virement émis le 18 mars 2004 par la société All African Trading Compagny Limited (AATC) et dont le directeur général est Raymond Philippe Menguini –alors employé de la CAA-, Apollinaire Dongmo fera savoir que « l’ordre de virement n’était pas authentique  pour plusieurs raisons. » D’abord sur la base du dossier d’ouverture du compte, l’ordre est faux parce que le 18 mars 2004, « nous n’avions plus les papiers en-tête CCEI Bank mais Afriland First Bank. La banque a changé d’appellation et donc d’en-tête en 2001. En plus, si l’en-tête utilisé est celui de la CCEI Bank, le cachet est celui de Afriland First Bank », décrit Apollinaire Dongmo. Bien plus, « la signature apposée sur l’ordre de virement est apparemment contraire à celle apposée sur le dossier à l’ouverture du compte ». Ce cinquième témoin de l’accusation ajoute : « le gérant a signé sur sa carte nationale d’identité et ladite signature est contraire à celle apposée sur les documents d’ouverture du compte. Enfin, à cette date, aucune opération ne pouvait se faire à partir du compte de AATC parce que ledit compte était débiteur de plus de 206 000 F.

Le directeur des affaires juridiques et du contentieux de la banque a été appelé au cours de son témoignage à confronter la signature présente sur deux documents à savoir l’ordre de virement de AATC à celle apposée sur une lettre adressée à la CAA par AATC et signée d’Elie Panghébéko, économiste. « Les deux signatures sont semblables », coupe-t-il net. Cette information fait entrer en scène un nouvel intervenant. C’est pourquoi l’affaire a été suspendue au TCS et sera reprise le 8 mai prochain à la demande du ministère public pour introduction de nouvelles pièces.


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