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Dossier de la Rédaction

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Sur la piste de nouveaux financements des antiretroviraux

Sur la piste de nouveaux financements des antiretrovirauxComment pérenniser la soutenabilité du financement du traitement à base des antirétroviraux (ARV) ? La réponse à cette question s’impose comme une urgence. Selon les prévisions, les stocks d’ARV pourraient considérablement diminuer dans quelques mois au Cameroun. Et pourtant, il n’est pas question d’abandonner les malades soumis à ce traitement à leur sort , eux pour qui d’énormes sacrifices financiers ont été consentis pour leur permettre un accès gratuit au dit traitement. Pour y arriver, on se souvient qu’en 2007, le programme de prise en charge des personnes vivant avec le vIH/Sida a connu un changement remarquable avec la décision du chef de l’Etat portant gratuité des ARV dont 50% du coût total de la subvention étaient supportés par le gouvernement et 50% par le Fonds mondial.

La gratuité, a précisé André Mama Fouda, ministre de la Santé publique pendant la cérémonie d’ouverture de la concertation, a eu pour effet « l’explosion de la file active qui est passée de 28 000 en fin 2007 à 122.000 malades en 2013 rendant les besoins financiers plus importants ». C’est pourquoi la soutenabilité du traitement reste un défi majeur d’autant plus que les financements étrangers et même ceux de l’Etat sont limités.

Faut-il le souligner, entre 2000 et 2001, le traitement ARV coûtait entre 200 et 500 000F par mois au malade selon le protocole de soins. Puis, il y a eu des subventions de l’Etat qui ont baissé les coûts à une cinquantaine de mille pour finalement être gratuits. Les actions des donateurs comme la Fondation Clinton arrivent à terme en 2013 au moment où le Cameroun a souscrit au slogan des trois zéro : zéro nouvelle infection, zéro décès (parce qu’on estime que le Sida ne doit plus tuer), zéro discrimination dans le traitement. Cela nécessite des engagements bien forts.

Des médecins, chercheurs, bailleurs de fonds, opérateurs économiques se sont assis mardi dernier pour penser une stratégie pour permettre aux patients qui peuvent contribuer à l’achat des ARV de le faire. Il a été simplement question de chercher des financements alternatifs à travers des actions concrètes : prélèvement des pourcentages sur certains produits de luxe ou nocifs comme l’alcool, le tabac. Faire des ponctions symboliques sur les billets d’avion, sur la téléphonie.

A travers les réflexions sur la pérennisation du financement des ARV, c’est la problématique de la prise en charge de la santé publique qui se pose puisqu’il y a d’autres maladies plus ravageuses au Cameroun dont l’hépatite B, l’insuffisance rénale, la drépanocytose, le cancer qui ne sont pas moins coûteux pour les malades et leurs familles.



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